France-Soir commente « l’idiotie majeure » de Pedro Sanchez : Victime d’un sordide chantage à cause des juteuses affaires de sa femme !
Finalement, tout finit par se savoir pour qui sait attendre. La crise majeure apparue entre Alger et Madrid, qui risque de monter en crescendo dans les tous prochains jours, ne laisse indifférent aucun pays européen. Si l’UE s’en est mêlée de manière fort inappropriée, force est de relever que la ferme mise au point d’Alger à vite fait de remettre les pendules à l’heure. C’est dire que notre pays n’a pas fini de punir et de rappeler à l’ordre le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez tant que ce dernier ne sera pas revenu sur son « idiotie majeure ». C’est en est de cette manière que plusieurs acteurs politiques et médias ibériques ont qualifié la trahison de Pedro Sanchez. Le journal France-Soir, dans une notable chronique, va encore plus loin dans l’analyse. Et les révélations aussi. Normal, d’ailleurs, que l’Hexagone se penche d’aussi près sur cette crise, qui se trouve être la plus grave entre l’Algérie et l’Espagne depuis les accords de Madrid de 1975. Le journaliste espagnol Ignacio Cembrero, dans un article très fouillé et très documenté, ne laisse pas d’évoquer que l’Algérie cesse totalement ses livraisons de gaz à Madrid si Pedro Sanchez ne renonce pas à son « idiotie majeure ». En cette période trouble de crise ukrainienne et de rareté du gaz naturel, l’Europe craint en effet une sorte d’effet-domino. Dès lors, elle se met à chercher des raisons au coup de folie de Sanchez. Le journal français, patiemment, et objectivement, explore toutes les pistes passible d’expliquer le revirement de Sanchez, qui a bel et bien mis le royaume ibérique dans de sales draps. Or, la piste la plus plausible c’est que les services secrets marocains ont fait chanter Sanchez après avoir piraté son téléphone à l’aide du logiciel espion Pegasus, selon ses propres aveux. Le journal évoque ainsi les juteuses affaires de ce « socialiste révolutionnaire », la corruption et la gabegie qui infeste son gouvernement. C’est ce que nous avions révélé depuis plusieurs semaines avec un luxe de détails. Sanchez désormais sur le départ, se tourne dès lors vers l’Europe atlantiste, d’où son sulfureux rapprochement d’avec les gens du Makhzen. En attendant, Sanchez, qui vient déjà de se tirer une balle dans la jambe, vient de se mettre à dos un acteur majeur et puissant sur le plan géostratégique, l’Algérie en l’occurrence. Il n’en a pas fini d’en payer le prix.
Mehdi Ghayeb