France : Yacine Belattar « séquestre » un journaliste venu le piéger
Ce qui devait ressembler à un classique reportage BC-BG a viré en une nuit cauchemardesque lorsque l’humoriste et ancien conseiller du président Macron, Yacine Belattar semble avoir séquestré et menacé, plusieurs heures durant des journalistes du site Livre Noir.
L’affaire, qui promet de connaitre pas mal de rebondissements durant les heures et les jours à venir, semble avoir été à l’origine un grossier montage pour piéger cet humoriste dont on connait en effet le tempérament frondeur et fonceur.
Or, manque de pot pour lui, il semble être tombé tête baissée dans ce grossier piège. Avec ses antécédents judiciaires, sa triste incartade de la nuit passée n’est certainement as là pour arranger ses affaires, lui qui souhaiter annoncer sa candidature à l’élection présidentielle immédiatement après celle de Zemmour, histoire de contrer celui.
C’est ce qui accrédite la thèse du coup monté, sachant que Zemmour a été l’un des premier à réagir dans un Tweet, ou il fait d’une pierre deux coups en s’en prenant aussi bien à l’humoriste qu’au président Macron qui l’avait désigné un jour en tant que conseiller.
Déjà visé par des plaintes en 2019, Yassine Belattar fait désormais l’objet de nouvelles poursuites. Deux journalistes du média en ligne Livre noir ont porté plainte pour séquestration, extorsion et menaces de mort contre l’humoriste qui les aurait retenus de force dans son théâtre.
Ce dernier annonce à son tour avoir déposé une main courante. “Une violence psychologique inouïe”, c’est ainsi que Jordan Florentin, journaliste du média en ligne Livre noir, a qualifié ce qui est arrivé à lui et à son collaborateur vendredi 19 novembre dans le théâtre de Yassine Belattar.
De son côté, Yassine Belattar a présenté une autre version de ce qui s’est passé. Sur son Instagram, l’humoriste qui dit avoir déposé “une main courante dans un commissariat”, prétend avoir “rarement vécu une telle violence ” et que son public l’avait “sauvé du pire”.
Il blâme “les médias racistes” et parle de “deux pseudo-journalistes” qui, selon lui, n’avaient même pas de cartes de presse et faisaient “des montages très douteux quand il s’agit des Noirs et des Arabes”. L’affaire reste à suivre, sans doute…
Ali Oussi