Le grand train de vie mené par la famille Molay, qui gère le royaume chérifien comme une propriété privée, n’a d’égal que l’extrême pauvreté et privation de l’écrasante majorité des malheureux sujets marocains. La Ferrari 250 GT Coupe Spéciale de 1956, ayant appartenu à Mohammed V, ancien roi du Maroc, a été vendue après avoir longtemps séjourné aux USA.
La transaction a eu lieu le week-end dernier, en Californie, aux États-Unis. Mais aucune information sur l’acquéreur. La Monterey Car Week, le salon d’enchères de voitures de collection RM Sotheby’s, s’est déroulée, le week-end dernier, aux États-Unis. Opportunité qui a été saisie pour mettra en vente la belle collection dénommée « Lost & Found » (perdue et retrouvée).
Pas moins de 20 Ferrari, rescapées de l’ouragan Charley, qui a frappée l’Amérique, en 2004, ont été proposées aux collectionneurs. Parmi les voitures mises en vente, la Ferrari 250 GT Coupe Spéciale de 1956, ayant appartenu à feu Mohammed V. Le défunt roi du Maroc a été le premier propriétaire de cette pièce rare. Son prix, avant la vente aux enchères, était estimé entre 1,7 et 2,3 millions de dollars.
Avec le numéro de châssis 0469 GT, la voiture a trouvé preneur, ce week-end, sans plus de détail. En effet, ni l’acquéreur, encore moins le prix de vente n’ont été divulgués. Au moment où les sujets marocains meurent littéralement de faim, ses dirigeants makhzeniens se vautrent dans un luxe et une luxure, scandaleux, et totalement éloignés des nobles valeurs d’entraide et de solidarité de notre religion musulmane.
La découverte de cette voiture de collection montre à quel point la famille royale et sa cour se permettent les dépenses les plus farfelues et les plus scandaleuses qui soient. Cette voiture de collection aurait en effet pu rester cachée pendant des années sans ce coup de pouce du hasard.
Encore que les choses se sont nettement aggravée sou le règne de Hassan II et de son fils Mohamed VI, deux monarques jouisseurs et particulièrement dépensiers. La palme d’or revient dans ce domaine à Mohamed VI, dont les frasques et les scandales continuent de défrayer la chronique jusqu’à ce jour. Nous avons pu découvrir en effet que Mohamed VI, féru de bagnoles de luxe et de collection, tout comme l’avaient été son père et son grand-père, possède personnellement plus de 500 voitures hors de prix, et à désigné une centaine de personnes pour s’en occuper à temps plein.
Cette débauche de luxe outrancière et scandaleuse ne saurait être perçue que comme une impudente et imprudente provocation à l’endroit du malheureux peuple marocain, littéralement en train de crever de faim.
Ali Oussi