Galère portugaise : Alerte sur le littoral
L’apparition récemment de la Galère portugaise ou « Physalie ou vessie de mer » sur les rives de plusieurs plages nationales, met en alerte les services concernés et risque sérieusement de compromettre une saison estivale déjà mal partie à cause de la pandémie due au coronavirus
Précisant que cette espèce marine était «fortement toxique pour l’homme mais aussi pour les animaux».
«Les premiers spécimens ont été repérés et documentés en mars dernier lors d’une mission d’inspection effectuée par le ministère de l’Environnement en face des côtes oranaises», a indiqué le ministère de l’Environnement dans un communiqué, citant d’autres rapports (31 spécimens retrouvés) élaborés dans les wilayas de Tipasa, Jijel, Ain Témouchent, Oran, Boumerdes, Béjaia, Tizi-Ouzou et Skikda.
Le ministère a expliqué, à ce titre, que cette espèce marine «est fortement toxique pour l’homme mais aussi pour les animaux», signalant que «l’envenimement consiste en une intense douleur accompagnée de multiples symptômes».
Même mortes, échouées et à moitié sèches, les physalies sont dangereuses plusieurs jours ou semaines, après.
Ainsi, les citoyens sont « invités » à se rapprocher rapidement du plus proche centre médical en cas de contact.
La Galère portugaise se déplace grâce aux courants marins et aux vents, à travers son sac gonflé d’air d’aspect rosé ou bleuté, précise le communiqué, soulignant que cette espèce n’attire pas l’attention des nageurs, vu sa forme polype qui ressemble à un sac en plastique».
Le ministère a appelé les estivants à éviter tout contact avec ce siphonophore vivant ou échoué et à signaler aux autorités compétentes (direction de l’environnement, Commissariat national du littoral, direction de pêche, protection civile, universités ou association de l’environnement) en cas de repérage de cet animal.
Dj. Am