Gaza : L’Algérie envoie de nouvelles aides humanitaires
Face à la poursuite de l’offensive génocidaire sioniste contre Ghaza et face au risque d’une grande famine qui menace la population civile, l’Algérie a décidé, ce dimanche, d’ouvrir un nouveau pont aérien pour acheminer des aides humanitaires vers la bande de Gaza.
Sur une instruction du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, plus de 118 tonnes d’aides humanitaires et alimentaires seront acheminés ce dimanche à partir de l’aéroport militaire de Boufarik à Blida vers celui d’El Arich en Egypte puis vers le poste frontalier de Rafah à Gaza.
L’ONG des droits de l’Homme Amnesty International (AI) avait pour rappel, appelé à «chercher d’autres moyens» pour acheminer l’aide humanitaire à la population de Ghaza, ravagée par l’agression sioniste, et estimé que le largage aérien et la construction d’un port, «sont des signes d’impuissance» de la part de la communauté internationale.
«Le largage aérien et le projet de construire un port pour acheminer une aide humanitaire à la population de la bande de Ghaza constituent un signe d’impuissance et de faiblesse de la part de la communauté internationale», a dénoncé la secrétaire générale d’AI, Agnès Callamard.
Mme Callamard a fait part de son «énorme préoccupation» à ce sujet, car «l’investissement proposé pour construire un port et transporter une aide humanitaire par la mer semble indiquer que la communauté internationale (..) s’attend à ce que la situation dure».
Devant les difficultés énormes pour acheminer l’aide par voie terrestre, plusieurs pays ont recours à des opérations de largage aérien et à l’envoi d’aide par un couloir maritime à partir de Chypre. Mais l’ONU, ainsi que les ONG, affirment avec force que les envois par mer ou les parachutages «ne peuvent se substituer à la voie terrestre».
R.I