La situation se corse et s’accélère de plus en plus par rapport aux atrocités en train de se produire à Gaza. Selon la chaine Al Jazeerah, la CPI (Coup Pénale Internationale), s’apprêterait à lancer un mandat d’arrêt international contre Benyamin Netanyahu, Premier Ministre de l’entité israélienne. Ce dernier avait déjà reconnu coupable de « possible génocide » par cette même instance judiciaire adossée aux Nations-Unies, suit à une plainte historique déposée contre lui par l’Afrique du Sud. Tel-Aviv, loin de respecter cette décision de justice, pourtant complaisante à son égard, a au contraire préféré persister dans l’illégalité en refusant d’adopter un cessez-le-feu humanitaire, tel qu’il lui avait été demandé de la part de cette instance, ainsi que du SG de l’ONU Antonio Guterres. Si ce mandat d’arrêt venait à se confirmer, cela affaiblirait encore plus ce criminel sur les plans interne et externe, même si nous savons tous qu’il ne sera jamais mis en application. Il est de notoriété publique, en effet, que les Américains, de même que leurs protégés, se placent ostensiblement au-dessus des lois internationales. Ces mêmes lois qu’ils tentent de nous imposer par la force quand cela sert leurs intérêts. Les massacres de masse menés par Netanyahu et ses complices à Gaza en Palestine occupée, en Cisjordanie et à Gaza, ont déjà fait pas moins de 34.262 morts et 77.229 blessée, dont plus de 70 % sont des femmes et des enfants. Les 26 milliards d’aides américaines en armes et munitions prêtent à penser que les massacres sont hélas appelés à se poursuivre, attendu que Netanyahu et ses sbires n’ont atteint aucun des objectifs qu’ils s’étaient fixés en date du 8 octobre passés, au lendemain de l’opération Déluge d’Al Aqsa.
Kamel Zaidi