Gazoduc transsaharien : « l’Algérie accorde un intérêt particulier », affirme Mohamed Arkab
Le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, a indiqué, jeudi 26 août à l’occasion d’une rencontre au siège du ministère avec la délégation de l’Institut national des études politiques et stratégiques du Nigéria, que « l’Algérie accorde un grand intérêt à la concrétisation du projet de gazoduc transsaharien ».
Ce gazoduc, explique le ministre de l’Energie, « vise à connecter les gisements de gaz naturel nigérians à l’Europe via le réseau de gazoduc algérien », a-t-il indiqué avant de s’étaler sur la nécessité d’aller vite pour le mettre sur pieds : “Nous accordons un intérêt particulier à la concrétisation rapide de cet important projet qui donnera un nouvel élan aux relations entre nos deux pays, en termes de coopération technique et de renforcement des capacités”,
C’est pourquoi, en présence de la délégation nigériane, Mohamed Arkab a réitéré le souhait de la partie algérienne de voir le Nigéria ratifier l’accord intergouvernemental relatif au projet TSGP signé en 2009 à Abuja. « Le projet est inscrit au programme du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD, a-t-il fait savoir.
Pour informations, « la longueur du gazoduc transsaharien sera de 4 128 kilomètres et sa capacité annuelle de trente milliards de mètres cubes et devrait partir de Warri au Nigeria et aboutira à Hassi R’mel en Algérie en passant par le Niger », selon un magazine spécialisé
Ferhat Zafane