Gouvernance de l’eau : levier incontournable du développement durable
Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis l’accent, dimanche en conseil des ministres, sur la nécessité d’améliorer la gestion de l’eau avec à la clé une série d’orientations et d’instructions. En effet, face au stress hydrique qui, déjà en 2021, a touché 22 wilayas, et son impact sur la sécurité alimentaire, la gouvernance de l’eau s’érige en une priorité et un levier incontournable du développement durable.
L’Institut de prospection économique en Méditerranée (Ipemed) a relevé les vulnérabilités des potentialités hydriques pour l’Algérie, précisant que notre pays est classée parmi les plus exposés à un stress hydrique à long terme dans le pourtour méditerranéen.
En effet, l’étude intitulée «L’accès à l’eau et l’assainissement en méditerranée, les finances innovantes: solutions ou illusion?» démontre que l’Algérie figure parmi les pays les plus exposés à un stress hydrique à l’horizon 2030.
Face à cette menace pesante, l’Algérie a déployé des efforts gigantesques de mobilisation de la ressource hydrique, tant sur le plan des investissements engagés que sur le plan de réforme et de gestion intégrée. Ces efforts visent une politique des eaux efficace, pour que l’eau soit un moteur de développement, et pour atteindre un fonctionnement optimal ».
Pour Dr. Amel Bouzid, chercheure au Cread, s’impose un «arbitrage entre les types d’utilisation des eaux superficielles ou souterraines, en favorisant les cultures stratégiques : céréales, pomme de terre, fourrages, et tomate industrielle au dépend des cultures consommatrices en eau comme la pastèque et le melon».
Mohamed Ait S