Le moins que l’on puisse dire, c’est que le président Abdelmadjid Tebboune effectue actuellement une grande offensive diplomatique et économique dans diverses capitales mondiales, afin d’asseoir les bases de l’Algérie Nouvelle au niveau international après avoir terminé la mise en place de toutes ses institutions au niveau national.
En effet, le présidant de la république a entamé son long périple par le Qatar où il a été reçu par l’Emir du Qatar avant de s’envoler pour la Chine pour une visite d’Etat qui aura duré pas moins de cinq jours. Durant cette visite, le président Abdelmadjid Tebboune ne s’est donné aucun répit et s’est fait accompagner de nombreux ministres et d’une pléiade d’opérateurs économiques algériens qui ont rencontré leurs homologues chinois avec lesquels ils ont signé de nombreux protocoles d’accord et de partenariat.
Les accords signés et les assurances reçues pour un renforcement historique des relations de l’Algérie avec la Chine constituent une grande victoire autant diplomatique qu’économique pour l’Algérie qui peut compter désormais sur un investissement massif de la Chine en Algérie, aussi bien de la part des bailleurs de fonds étatiques que privés.
Au terme de cette visite aux résultats plus que satisfaisants, le président Abdelmadjid Tebboune, toujours accompagné d’une importante délégation ministérielle, s’est dirigé directement vers la Turquie où il a été reçu par son président Recep Tayyip Erdogan.
Cette autre visite en Turquie entre, elle aussi, dans le cadre du renforcement des échanges économiques entre les deux pays, des échanges qui se développent et se diversifient de jour en jour et qui ont permis à L’Algérie d’augmenter ses exportations hors hydrocarbures, tout en entrant de plain-pied dans une période de diversification de l’économie nationale.
Ainsi, il y a lieu de noter que cette visite vise à intensifier les relations algéro-turques qui se trouvent déjà en hausse, passant de 3,3 milliards US$ en 2021 à 5 milliards actuellement, soit en augmentation de 30% en l’espace d’une année seulement et les deux parties ambitionnent d’atteindre un volume d’échange de 10 milliards de dollars US dans un proche avenir. Pour y arriver, les dirigeants des deux pays se tournent vers l’énergie et l’agriculture qu’ils veulent conquérir conjointement et ne plus se limiter à l’industrie. D’ailleurs le mécanisme est déjà enclenché grâce à l’initiative du groupe Sonatrach qui s’est impliqué dans cette dynamique par la signature d’un accord pour la réalisation commune d’un complexe de polypropylène en Turquie pour un montant qui dépasse le milliard de dollars US.
Les relations entre l’Algérie et la Turquie remontent très loin dans le temps et ont été renforcées ces dernières années grâce à une volonté politique commune tendant à mettre en œuvre un partenariat gagnant-gagnant et à diversifier les domaines d’échange et de coopération.
Dans ce cadre, il y a lieu de noter que la présente visite d’Etat du président Abdelmadjid Tebboune en Turquie, comme celles qui l’ont précédées de part et d’autres, témoignent de l’attachement des deux présidents à aller toujours de l’avant pour développer encore plus les relations dans tous les domaines de la vie publique.
Ainsi, la dynamique diplomatique et économique impulsée par le président Abdelmadjid Tebboune depuis son élection inscrit l’Algérie dans un mouvement irréversible de développement économique à la mesure des aspirations des algériens et de leurs dirigeants actuels, lui faisant recouvrer la position naturelle qui est la sienne dans le concert des Nations développées.
Tahar Mansour