Groupe sénatorial du FLN : rejet total et condamnation de la résolution du Parlement Européen
Emboitant le pas aux formations politiques et aux autres représentations partisanes algériennes, le groupe sénatorial du FLN affirme, dans un communiqué, que : « suite à la résolution du Parlement Européen contenant une somme d’inexactitudes et d’allégations tendancieuses sur les droits de l’homme en Algérie, notre groupe condamne de la manière la plus ferme la position du Parlement Européen ».
Le groupe estime que ce que contient la résolution s’est éloignée de la réalité et que tout ce qu’elle contient, est contredit par la réalité sur le terrain, d’autant plus que cette résolution a été préparée avec des arrière-pensées politiques et colonialistes.
Le groupe sénatorial affirme que ceux qui ont confectionné ce texte, faux de la première à la dernière ligne, n’ont d’autres objectifs que d’arrêter la marche de l’Algérie Nouvelle, une Algérie où les libertés individuelles et collectives sont protégées ainsi que les droits de l’Homme.
Le communiqué du groupe sénatorial continue en affirmant que ce que contient la résolution est considéré comme une immixtion dans les affaires intérieures d’un pays libre et indépendant qui a sacrifié plus d’un million et demi de ses enfants pour recouvrer son indépendance.
Alors que l’Algérie se reconstruit grâce à ses enfants, hommes et femmes, il en est qui ne voudrait pas la voir stable et développée, surtout ceux aux idées colonialistes.
Tout ce que contient la résolution n’est qu’un tissu de mensonges et est considéré comme inacceptable de la part de tous les algériens qui ont été, sont et seront unis contre toute tentative d’ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie.
« Il aurait été plus sage pour les parlementaires européens de consacrer une partie de leur temps à étudier ce qui se passe dans certains pays de l’Union comme violence faites à des manifestants pacifiques qui ne demandent qu’à bénéficier d’une amélioration de leur qualité de vie. D’autres pays européens connaissent une montée du racisme et de la haine de l’autre, comme jamais auparavant, alors de quels droits de l’homme parlez-vous ? », insiste le communiqué du groupe FLN au sénat.
Il est devenu indispensable de rappeler ici que le peuple qui est sorti dans la rue un certain 22 février 2019, l’a fait dans le calme, dans la sérénité et dans le respect de ses institutions étatiques et ceci pendant plusieurs mois.
« Nous, membres du groupe sénatorial du FLN, réitérons notre position inaliénable contre toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de l’Algérie et nous resterons toujours sur le front pour défendre l’Algérie contre toute forme d’ingérence », confirme le communiqué.
Tahar Mansour