Guerre de 4e génération contre l’Algérie : Ahmed Bensaâda détaille l’ampleur des enjeux et des attaques
Celui qui a été le premier à toucher du doigt les terribles menaces qui pèsent sur l’Algérie, le professeur Ahmed Bensaâda, également auteur de plusieurs livres, est revenu en détails sur la guerre de quatrième génération qui, désormais, fait rage contre l’Algérie. « Il a été montré que ces mêmes ONG américaines, étatiques ou non, ont joué le même rôle dans ce qui est abusivement appelé le « printemps » arabe.
La printanisation de certains pays arabes ciblés à l’aide du soft power américain a été réalisé par l’intermédiaire de la formation et du réseautage de cyberactivistes « autochtones », c’est-à-dire provenant des pays visés. Ces révoltes qui ont été présentées et vendues comme une « belle saison » se sont avérées n’être que des « regime change » accompagnés de chaos, de destruction et de désolation ». c’est ce qu’écrit en préambule dans son étude ce chercher très avisé. « Une décennie plus tard, ces ONG sont encore actives, tout particulièrement dans le Hirak algérien ». c’est en effet là que le bât blesse, et qu’il y a lieu de s’inquiéter très sérieusement.
En effet, écrit-il encore « La recherche qui sera exposée dans cet article montre de manière explicite que l’Algérie fait actuellement l’objet d’une G4G qui a profité des remous du Hirak pour se déployer insidieusement ». et de relever une technique nouvelle et ingénieuse consistant à mandater un chercheur crédible pour pondre un texte erroné, mais allant dans le sens voulu par ls maitres du moment : « c’est celui du professeur Robert Zaretsky, professeur d’histoire de France à l’université de Houston qui s’est fait remarquer par un texte abracadabrantesque dans Foreign Affairs.
En effet, le 26 novembre 2019, c’est-à-dire à peine deux semaines avant l’élection présidentielle algérienne, le professeur écrivait: « An Election’s Failure Will Be a Democratic Success » (L’échec de l’élection sera un succès démocratique) ». sic. pour oser écrire de pareilles sornettes, il eut fallu être sous l’emprise de puissants barbituriques et, bien sûr, rémunéré à grands renforts de monnaies sonnantes et trébuchantes. L’étude va encore plus loin. On manipule les gens en leur faisant croire précisément qu’ils sont.. manipulés. Machiavélique modus operandi. Le rêveur endormi ne prend conscience de son état onirique que lorsqu’une main secourable se tend pour le secouer.
Le rêve dans le rêve existe aussi. Et la manip dans la manip bien entendu. Que l’on en juge. « Plus récemment, c’est dans un petit encadré publié par le journal français Le Figaro en date du 31 juillet 2021 qu’apparut une nouvelle technique encore plus insidieuse que celle de notre professeur de Houston. Celle-ci est destinée à persuader le public que l’État algérien utilise des cyber manipulations malhonnêtes « pour défendre les intérêts du président algérien », tout en parrainant des « campagnes de harcèlement » contre des opposants politiques ». et d’arriver au vif du sujet : « Le Figaro précise que ces informations proviennent d’un rapport élaboré par une société américaine nommée Graphika, « spécialisée dans les nouvelles technologies et l’analyse des réseaux sociaux ». Personne n’est dupe. Cette mention cherche évidemment à donner de la crédibilité à cette compagnie et, par conséquent, conférer de la véracité à son rapport ».
graphika, très généreusement financée par une foultitude de donateurs et de gouvernements, cible très particulièrement l’Algérie et La Syrie, ultimes rescapés du « front du refus ». a méditer….
Nous mettons à la disposition de nos lecteurs le lien vers cette admirable étude que tout un chacun devrait lire pour se prémunir de ces pernicieuses attaques et aider, chacun dans son domaine, à renforces notre front intérieur. Avis.
Mohamed Abdoun