Hadj 2022
L’Algérie fixée sur son quota
Hayet Youba
Le quota des pèlerins algériens, qui était de 36 000 en 2019 et qui devait être porté 41 300 au titre de la saison du Hadj 2020, a finalement été réduit de moitié. Il s’agit d’une décision de l’Arabie Saoudite concernant tous les pays, visant à faciliter l’application des mesures de prévention contre le Covid-19 et éviter l’entassement des pèlerins. Sur les 850 000 pèlerins étrangers attendus cette année, l’Algérie est classée à 10ème place avec un quota de 18 697 hadjis. Pour cette année, l’Arabie saoudite va autoriser un million de musulmans, saoudiens ou venant du monde entier, à participer au grand pèlerinage, ouvrant ses portes à ceux qui viennent de l’étranger, pour la première fois depuis le début de la pandémie de Covid-19. Un chiffre en nette hausse par rapport aux années précédentes où les autorités saoudiennes n’avaient autorisé que 1 000 pèlerins à y participer en 2021 et 60 000 résidents entièrement vaccinés, l’année suivante. Malgré cette réouverture, le ministère saoudien du Hadj annonce certaines conditions qui permettraient d’assurer la sécurité des pèlerins. Le pèlerinage de cette année sera limité aux personnes vaccinées âgées de moins de 65 ans. Celles qui viennent de l’extérieur de l’Arabie saoudite devront présenter un test PCR négatif de moins de 72 heures.
Pour rappel, le royaume a annoncé, début mars, la levée de la plupart des restrictions liées au Covid, notamment la distanciation sociale dans les lieux publics et la quarantaine pour les arrivants vaccinés, tandis que les masques ne sont désormais obligatoires que dans les lieux fermés. Il y a lieu de rappeler que le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi, avait affirmé, février passé, qu’il était encore tôt pour se prononcer sur la question du Hadj et de la Omra en raison des conditions sanitaires imposées par la pandémie du covid-19. «Lorsque les conditions propices seront réunies, nous nous prononcerons » avait-il ajouté.
H.Y.