Hôpital de 240 lits de Boumerdes: Le bout du tunnel ?
L’hôpital de 240 lits de la région du Sahel, dans la banlieue de la ville de Boumerdes, sera réceptionné au début de l’année prochaine, au vu de son taux d’avancement actuel, estimé à près de 70%, selon les services de la wilaya.
Bonne chose. Sauf que cette structure de santé qui devait « alléger les maux » des habitats de ville du Rocher Noir, fait partie de ces projets dont la réalisation s’éternise.
En effet. La réalisation de ce projet, inscrit en 2006, au titre du plan quinquennal 2005-2009, pour une enveloppe initiale de 1,3 milliard de dinars, réévaluée à près de cinq milliards, a connu un «retard important» pour diverses raisons.
Il a été relancé, en 2020, après plusieurs arrêts dus à de nombreuses raisons liées, entre autres, à la lourdeur des procédures administratives et à la réticence de certaines entreprises à participer à l’avis d’appel d’offres national relatif au projet, outre la mauvaise gestion de ce chantier par l’entreprise étrangère initialement en charge.
Ce retard, n’est pas sans pénaliser les patients de la wilaya, qui sont orientés vers les hôpitaux d’Alger et de Tizi-Ouzou pour la moindre prise en charge en milieu hospitalier.
Cet établissement, qui sera construit sur cinq niveaux en plus du rez-de-chaussée (R+5), comptera notamment dix blocs opératoires destinés aux interventions chirurgicales dans des spécialités dites de pointe et non disponibles actuellement à Boumerdes, telles que la neurochirurgie et la cardiologie interventionnelle, en plus de services médicaux divers.
Une fois opérationnel, cet établissement hospitalier, en construction sur une assiette de cinq ha mitoyenne au centre-ville de Boumerdes, permettra de réduire considérablement la pression sur les trois établissements hospitaliers actuellement opérationnels dans la wilaya, tout en évitant les déplacements des malades vers les hôpitaux des wilayas voisines.
La fiche technique révèle que l’établissement, bénéficiant d’une assiette foncière de 5 ha, sera construit sur cinq étages, doté d’une dizaine de blocs opératoires destinés aux interventions chirurgicales en neurochirurgie et en cardiologie interventionnelle, en plus de services médicaux divers.
Idem pour l’hôpital psychiatrique de Boudouaou dont les travaux de réalisation avaient été entamés en 2010. Quant à la réception, elle était prévue en 2012. Dix ans après, rien n’est concrétisé. Une autre des nombreuses promesses non tenues…
M.M.H