Humeur
Chronique d’une vraie moralité, et d’un faux mort alité…
Par Mohamed Abdoun
Un pompier de Ghaza vient de fustiger les dirigeants marocains en leur assenant ceci : « Vous aurez sur la conscience la mort du petit Rayane ! »
Depuis le début, je me sui scrupuleusement gardé d’écrire le moindre sur ce qu’il est convenu de qualifier d’affaire ou de drame du petit Rayane, cela à cause de la manipulation et de la récupération éhontées qui en ont été faites sur les réseaux sociaux. Jusqu’à ce que mort s’en suive. Je me suis abstenu à cette stricte « continence » hormis un « post » mis en ligne à titre personnel. Mais, à présent, les choses et les données viennent de changer du tout au tout elles viennent de le faire après le visionnage du coup de gueule de ce pompier de Ghahaza. Il y confirme, hélas, ce que mon esprit et mon cerveau tourmenté refusent furieusement d’admettre. Le malheureux petit Rayane a été la victime (expiatoire) de froids calculs faits par les reptiles makhzeniens qui en main le destin de tout le Maroc. Rayane leur est utile plus mort que vivant. Rn témoigne cette campagne planétaire qui a suivi sa mort, et dans laquelle des centaines de milliers d’Algériens sont tombés tête baissée. Oui, au lieu de pleurnicher sur cette mort, et de verser de froides s larmes de crocodile, il eut été plus humain et plus judicieux de s’appesantir sur les incommensurables et indicibles souffrances qu’endurent les peuples marocain et sahraoui, du fait des agissements de Mohamed VI et de ses nombreux sbires. Ce pompier ghazaoui, qui va jusqu’à insulter de rage tous les dirigeants marocains, s’étonnent que seulement une trentaine de mètres aient été creusés en cinq longs et interminables jours les moyens présents et déployés auraient pu permettre d’arriver jusqu’au petit Rayane seulement quelques heures après sa chute. Nul doute qu’ils ont volontairement trainé la patte. On fait bel et bien face à une sorte d’homicide involontaire. Certes, la piste de l’incompétence-crasse » n’est pas non plus à exclure. Or, elle ne saurait suffire à expliquer totalement cette sorte de cruelle et criminelle mise à mort. Au plan strictement technique, comme l’explique la rage dans l’âme ce pompier de Ghaza, il est carrément impossible d’être aussi nuls et aussi incompétents. Les sauveteurs marocains, dirigés par de cruels bourreaux, ont donc volontairement lésiné dans leur travail. Cette fin tragique, les gens du Makhzen sont condamnés à la trainer éternellement. Ils devront en rendre compte le jour du jugement dernier. Accusés, levez-vous !
M.A.