L’écrivain et dévoreur de livres que j’ai toujours été depuis ma tendre enfance, m’a fait comprendre très tôt que bon nombre de livres portés aux nus l’avaient été de façon immérité et que d’autres, boudés et délaissés présentement, pourraient être dépoussiérés, redécouverts et réhabilités dans les temps futurs.
En ce temps de désinformation orchestrée, et de diktat du lâche capital, les valeurs s’inversent très souvent. Il en est ainsi du (jadis) prestigieux Goncourt, attribué entre copains et coquins.
Distribués dans l’entre-soi, il se met en quelque sorte à faire le trottoir, à se prostituer. Un peu comme le Nobel de la paix, de plus en plus souvent donné à des assassins, qui ont les mains poisseuses de sang, et qui ont pas mal de morts sur la conscience. Cette vidéo nous en dit assez sur la manière arbitraire avec laquelle est attribué le Goncourt. Gallimard y impose vertement son diktat, avec la complicité du franco-marocain Tahar Ben Jellouun.
Un Goncourt est synonyme de recettes de l’ordre de plusieurs centaines de milliers d’euros. Et pour l’éditeur, et pour l’arteur. Pour les deux, c’est la fortune assurée. Dans le cas Kamel Daoud, il ne s’agit pas d’argent seulement. Le président Macron aurait personnelles intervenu pour pistonner son « ami ».
Le gars, avec son style ampoulé, culture rachitique, ses réflexions superficielles et sa propension immodérée à insulter ses origines et sa religion, est tout sauf grand écrivain. A peine est-il digne d’être classé petit scribouillard haineux et nauséabond. Mais le puissant lobby qui le soutient, le finance et en booste la carrière, en a décidé autrement. Il s’agit du CRIF et de l’extrême droite française. Nostalgique du paradis perdu algérien.
Adéptes de la torture, de la corvée de bois, du temps de la France coloniale. Au reste, ce sont les mêmes qui, tel un seul homme, se sont levés pour défendre l’écrivain Boualem Sansal qui, lui, est vraiment talentueux, mais fait usage de sa plume pour servir des causes sales et immorales.
Après son soutien aux néonazis israéliens, exactement comme Kamel Daoud, voilà qu’il s’est proposé sur un support d’extrême droite dont il est membre du comité de rédaction, de dépecer l’Algérie au profit du voisin de l’ouest. Si l’on n’y prend garde, l’est et le sud suivrait.
Chaque centimètre carré de notre sol sacré est arrosé du sang de nos martyrs. Ce ne sont pas là paroles en l’air. Je fais partie de ces millions d’Algériens, restés fidèles au serment fait à nos martyrs, prêts à donner leur vie pour défendre l’Algérie jusqu’à l’ultime goutte de leur propre sang. La TRAHISON de Sansal est un scandale, mais n’a rien d’étonnant pour moi, qui ait suivi son évolution intellectuelle.
La vieille de son interpellation, il dinait avec Xavier Driencourt, de l’aveu même de ce dernier. Dis-moi qui tu fréquentes, je ter dirai qui tu es. Quant à Kamel Daoud, brusquement enrichi, et noyé dans son immoralité crasseuse, il va se vautrer dans le luxe et la luxure pour finir dans une quelconque poubelle de l’histoire.
Mohamed Abdoun