Il a même fait chanter la rerne Elizabeth : Le Makhzen use du bâton et de la carotte
Depuis l’invasion du Sahara Occidental, le Maroc n’a jamais dérogé à son modus operandi, exclusivement basé sur la corruption des uns et le chantage des autres. Cette activité criminelle et détestable est menée par la diplomatie marocaine en direction de tous les diplomates et/ou décideurs ayant un quelconque rapport avec la question de décolonisation du Sahara Occidental. Si ces pratiques sont prouvées et documentées, un média espagnol revient dans une enquête très fouillée sur ces criminels abus et mensonges, avec une foultitude de révélations toutes aussi croustillantes qu’accablantes les unes que les autres. S’agissant de l’Espagne et de la trahison par Pedro Sanchez, président du gouvernement espagnol, de la cause sahraouie, le journal El Debate révèle ainsi que « Meritxell Batet est membre du PSOE, tout comme María Antonia Trujillo , l’ancienne ministre socialiste résidant à Larache qui, il y a un peu plus d’un mois, a plongé dans la polémique en raison de déclarations faites lors du I Congrès international sur les relations hispano-marocaines : présent et futur , tenue à Tétouan. Ensuite, Trujillo, qui était à la tête du Logement pendant la première législature de José Luís Rodríguez Zapatero, a déclaré que les villes de Ceuta et Melilla représentent des “vestiges du passé” qui “interfèrent” dans les relations entre Madrid et Rabat. Trujillo a même assuré que les deux villes espagnoles représentent “un affront” à “l’intégrité territoriale” du Maroc. El Debate a fourni une exclusivité sur le sujet. María Antonia Trujillo était salariée d’une université publique marocaine et, de plus, elle traitait directement avec le ministre marocain de l’Éducation ». Ces révélations ne sont pas sans rappeler les juteuses affaires de l’épouse de Pedro Sanchez, à la tête d’une « école » censée former l’élite marocaine de demain. Pour comprendre l’ampleur de la trahison espagnole, sur fond du limogeage du chef du CNI, les services secrets madrilènes et l’espionnage par le Maroc du téléphone portable de Pedro Sanchez, il suffit juste de rappeler ce que disait Felipe González en 1976 , lorsqu’il proclamait que le peuple sahraoui allait “gagner sa lutte” et que le PSOE serait à ses côtés “jusqu’à la victoire finale”. Autres temps, et autres mœurs aussi. El Debate, qui cite les services secrets ibériques, décidemment chauffés à blanc contre les pratiques délictueuses des gens du Makhzen, soulignent que « les cercles proches du makhzen – l’élite dirigeante du royaume alaouite, regroupés autour du monarque Mohamed VI effectue une tâche constante de recrutement d’hommes politiques occidentaux pour les mettre au service des intérêts marocains. Sa méthode d’approche comporte plusieurs variantes. Lorsque les gens voyagent, ils sont invités dans les meilleurs hôtels. Il y a toujours quelqu’un qui s’approche… Beaucoup tombent dans le piège. C’est aussi le moment de faire des offres économiques ». le Maroc, grâce à ses écoutes, décèle aussi les faiblesse des responsables visés. Outre la corruption et l’achat des consciences, même la pédophilie est appelée à la rescousse en cas de besoin. Pour soigner sa cause criminelle, et son tourisme, le Maroc n’hésite en effet pas à faire commerce et don de ses propres enfants. Des séjours dorés sont offerts aux responsables visés qui, à l’occasion, sont aussi filmés à leur insu. « González est devenu propriétaire d’un important terrain sur le front de mer privé de Tanger, littéralement attenant à un spa Mohamed VI et à un palais d’été pour la famille royale saoudienne . Pour freiner la spéculation générée par la ferme, González a vendu le terrain au prince Salman d’ Arabie saoudite pour 2,5 millions d’euros ». Le chantage est également une autre ligne de conduite du Makhzen. A l’occasion de la récente accession au trône de Carlos III, la presse britannique a révélé l’affaire de la façon dont Hassan II aurait menacé feu la reine Elizabeth II de rendre publiques plusieurs vidéos de deux de ses enfants, les alors jeunes princes Carlos. et Andrés, où tous deux, au début des années soixante-dix, apparaîtraient exerçant des activités à caractère privé dans certains bars au Maroc. Sans état d’âme et sans scrupule, aucune ignominie ne fait reculer ce genre de personnes. D’où la peur-panique que ces derniers inspirent à tous ceux qu’ils prennent pour cible. Plus connu est le cas de l’ancien ministre français de la Culture et membre du Parti socialiste, Jack Lang , mis en cause à plusieurs reprises dans des affaires prétendument non conventionnelles dans la ville de Marrakech. Lang continue d’être l’un des membres les plus actifs du lobby marocain en France aujourd’hui. Tout y passe, même l’enfant illégitime entre José-Maria Aznar et Rachida Dati, sur fond d’un canular tendu à cet improbable couple par les gens du Makhzen et leurs nombreux médias affidés.
El Ghayeb Lamine
Así funcionan los métodos del Gobierno de Marruecos para captar y controlar a políticos occidentales