Il annonce une imminente prise d’assaut sioniste : Al Qods sous la menace du néonazi Ben Gvir !
Sale temps pour la cause palestinienne et le troisième lieu saint de l’islam, Al Qods. Les porte-étendards du suprémacisme et de l’apartheid sionistes, arrivés au pouvoir sous la conduite de Benyamin Netanyahu, ne sont guère des personnes à s’encombrer de formules alambiquées pour annoncer en clair leurs intentions.
Celles-ci consistent en gros à déporter tous les arabes palestiniens vers les pays voisins, à finir d’occuper la Cisjordanie pour y éliminer l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, à démultiplier les colonies illégales, synonymes d’autant de crimes contre l’humanité, et même à les attendre au Golan syrien. En attendant, le plus dangereux et le plus direct d’entre les néonazis du nouveau gouvernement de « Bini », est sans nul contexte Itamar Ben Gvir.
Celui-ci a arraché le portefeuille ministériel lié à la sécurité publique. Cet anecdotique choix, avec déjà deux palestiniens assassinés par balles au second jour de cette année 2023 qui commence à peine, oscille entre la macabre ironie et la provocation pure et simple. Pis encore, à peine entré dans ses fonctions, Ben Gvir, plusieurs fois condamnés pour ses propos et ses actes anti-arabes, a annoncé une imminente prise d’assaut d’Al Qods. Il ne s’agit pas du tout d’une menace en l’air, et dénuée de sens.
Ben Gvir doit en effet son arrivée au pouvoir aux groupes de radicaux ultra-orthodoxes, qui rêvent d’exercer leurs rites païens sur l’esplanade des mosquées. A peine entré en fonction, Ben Gvir s’est empressé de renouveler ses promesses électorales de permettre à ces dangereux terroristes suprémacistes de se rendre à Al Qods, et même de leur y accorder des « droits » contraires au statut-quo de la ville sainte. Une troisième et ultime intifada frappe aux portes.
On se souvient en effet que la seconde s’était déclenchée en septembre 2000 lorsqu’Ariel Sharon, alors premier ministre de l’entité sioniste et bourreau de Sabra et Chatila, avait osé poser ses pieds souillés sur l’esplanade des mosquées.
Un appel à une mobilisation générale daté de ce 2 janvier, et dont nous avons reçu copie, est ainsi lancé afin de protéger Al Qods contre ces agressions, ces profanations et cette judaïsation. Le quartier séculaire de Cheikh Jarrah souffre de plus en plein de cettet horrible gangrène qui ronge de proche en proche l’ensemble de ses maisons. Affaire à suivre…
Mehdi Ghayeb