Il lance son nouveau portail électronique : Le ministère des Finances à l’ère de la transparence
Dans le cadre de « sa politique d’ouverture »sur son environnement et dans un souci de répondre au mieux aux attentes des citoyens et des différents acteurs socioéconomiques en terme d’accès à l’information, le ministère des Finances vient de lancer, une nouvelle version de son portail Internet.
Le ministère des Finances, continue ainsi, la mise en œuvre de sa politique de modernisation en optant pour la numérisation de ses services et de ses outils de communication, qu’il concrétise de manière soutenue et progressive.
Lors de la cérémonie de lancement de ce portail, le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane a souligné que le ministère aspire à «assurer un service électronique continu pour éliminer tous types de bureaucratie et ouvrir le dialogue avec toutes les parties qui traitent avec le secteur des Finances».
Ce portail constitue «un acquis important» qui s’inscrit dans le cadre de la modernité, car permettant une communication entre le ministère et tous les acteurs, tant les partenaires économiques que les citoyens, a-t-il précisé.
La nouvelle version du portail Internet offre aux usagers « un accès amélioré à l’information, ainsi qu’aux différentes structures du ministère ».
Le portail permettra également aux professionnels de l’information d’accéder rapidement et facilement aux informations relatives au secteur.
Le premier trésorier du pays a indiqué que son département pourra, via ce portail, s’enquérir des réalisations, projets et réformes économiques et financières réalisées par le secteur.
La nouvelle version du site officiel a été enrichie d’informations économiques et de données à l’effet de permettre au citoyen ou chercheur un accès à l’information en arabe et en français sur www.mf.gov.dz.
Le département des Finances, ambitionne, avec ce portail Internet dans sa nouvelle version, d’assurer « un service public de qualité », qui puisse améliorer les relations entre le ministère, les opérateurs économiques et les citoyens.
Le ministre a indiqué vouloir, également, concrétiser le principe de la transparence, à même de créer un climat de confiance pour le développement du secteur des finances. Le portail comprend un espace « requête », à travers lequel l’opérateur ou le citoyen peut soumettre ses préoccupations.
Le grand argentier du pays s’est engagé à ce que le ministère des Finances réponde dans un délai ne dépassant pas trois jours.
Aymen Benabderrahmane, a ailleurs souvent insisté sur la numérisation de l’administration financière. C’est pourquoi, des instructions avaient été données dans ce cadre, aux directions, les banques et autre organismes relevant de son département ministériel.
A ce propos, il convient de rappeler que la DGI (Direction générale des Impôts), a lancé récemment son système informatique qui permettra actuellement aux entreprises relevant de la DGE de faire des déclarations et de s’acquitter de leurs impôts via internet.
L’administration fiscale algérienne a en effet entrepris, un programme de modernisation dans lequel une refonte complète de sa structure et de son mode de fonctionnement sont planifiés.
Il s’agit particulièrement du portail numérique Jibaya’tic qui est la prononciation de la transcription du mot « fiscalité » en arabe et « TIC » correspond aux technologies de l’information et de la communication.
Destiné aux contribuables relevant des nouvelles structures (DGE, CDI, CPI), ce portail est au sein d’un processus d’amélioration continu, un enrichissement fonctionnel et un élargissement des services. Pour cela, nous comptons sur la participation de nos contribuables pour lesquels un service d’écoute sera dédié.
Le portail offre également une documentation complète sur le système fiscal algérien, accessible à tous.
M.M.H