Il n’a pas assisté à la rencontre amicale Algérie-Palestine : Carton rouge pour Abderrezak Sebgag
La sélection algérienne U23 a battu la sélection palestinienne (3-1) dimanche dans le cadre d’une rencontre amicale, abritée par le mythique stade du 5 juillet.
Le score importe peu lorsqu’il s’agit surtout, de réaffirmer les liens historiques entre les deux peuples « frères ».
Seulement, l’absence remarquée du ministre de la Jeunesse et des sports, Abderrezak Sebgag qui n’a pas assisté à la rencontre, donc n’a pas salué les deux équipes, est le moins, que l’on puisse dire, énigmatique.
Qu’est ce qui a vraiment empêché le ministre d’y être ? « A peine arrivé à l’entrée principale de la tribune officielle, le ministre a préféré rebrousser chemin, quand il s’est aperçu que le président de la Fédération algérienne de football (FAF), était parmi les invités », apprend-on de sources sûres.
Pourtant, Charaf-Eddine Amara, y était, non seulement comme « invité » mais également en tant que président d’une instance sportive à charge des équipes nationales de football.
Il est, certes, démissionnaire de son poste, mais ce n’était ni le lieu ni encore moins, le moment d’afficher un désaccord (s’il en existe) avec celui, qui s’est expliqué à maintes reprises quant à son avenir à la tête de la FAF.
«Je l’ai dit à maintes reprises, je suis démissionnaire de la présidence de la fédération algérienne de football. Elle sera actée lors de la prochaine assemblée générale et c’est aux membres de l’AG de l’accepter ou de la rejeter. Mais dans ma tête, je n’irai pas jusqu’au terme de mon mandat. Ce dossier est clos », a-t-il affirmé pour une énième fois, dans une déclaration à la presse, à l’issue de ce même match amical.
Abderrezak Sebgag a-t-il alors pris conscience de sa « bourde » ? « Ce geste pourrait avoir de lourdes conséquences », assurent encore nos sources précisant que la « facture serait encore salée puisqu’il prête l’oreille attentive à une personne qui fait la pluie et le beau temps au MJS.
En effet. Abderrezak Sebgag a failli, lui qui avait été pourtant chargé d’assister en tant qu’officiel à cette rencontre. En haut lieu, cette « absence » a été mal perçue.
Les jours à venir risquent d’être houleux pour le MJS, qui remet en cause, en un clin d’œil, le soutien indéfectible souvent réaffirmé par l’Algérie pour la cause palestinienne.
Non seulement. L’Algérie, qui demeure un des premiers et meilleurs soutiens à la cause palestinienne, a multiplié ses efforts et actions en faveur du peuple palestinien en lançant plusieurs appels à la communauté internationale notamment à l’ONU, à « agir urgemment » face à l’escalade de la répression sioniste dans les territoires occupés.
Les Palestiniens le savent et le reconnaissent. « Les efforts du président Abdelmadjid Tebboune sont hautement considérés par les enfants de notre peuple », affirmait à ce propos, le premier vice-président de la Haute instance islamique de Palestine, Cheikh Youcef Djoumaâ Salama. Hors jeu pour Abderrezak Sebgag .
R.N