Il s’est livré à des circonvolutions sidérantes : Ali Bensaâd vole indirectement au secours de Macron
De nombreux médias français ont pris pour cible l’Algérie depuis bon nombre de semaines, ou mois. Pour eux, tout est prétexte de « casser du bougnoule », ou s’offrir une ratonnade express à moindres frais. Après les inexcusables et répétées dérives de l’AFP, dont le caractère itératif prouve bien que nous faisons bel et bien l’objet d’une campagne visant à déstabiliser coûte-que-coûte l’Algérie, voici venu le tour de RFI de prêter ses colonnes et son micro à cet universitaire aigri et revanchard d’Ali Bensaâd. Celui-ci, toute honte bue, et en dépit du bon sens lui-même, a trouvé le moyen d’interpréter à sa manière les récents et inacceptables attaques dont a été victime l’Algérie de la part du président Macron. Au lieu de répondre à celui-ci, chose qu’aurait dû ou pu faire n’importe quel Algérien qu’anime encore une infinitésimale fibre patriotique, Bensaâde se contente d’abonder dans le sens voulu, celui que suivrait n’importe quel individu profondément atteint du tristement célèbre complexe du colonisé. Au reste le journaliste qui l’interroge lui tend la perche et l’aiguille, nous prouvant ainsi que cette vaudevillesque sortie médiatique est bel eu bien, commandée, et télécommandée par ces cercles et ces officines qui ont pris pour cible l’Algérie à cause de la justesse et du courage de ses positions à l’international. En ces temps modernes de village planétaire et d’internet mobile généralisé, le «quatrième pouvoir » classique qu’est la presse, est en passe de surclasser les autres désormais, comme cela s’est produit en Irak et en Syrie, les guerres de troisième et de quatrième génération, peuvent être menées avec l’aide des médias et certaines ONG, sans devoir tirer une seule balle. La « soft power », utilisée à bon escient, peut en effet provoquer irrémédiablement l’effondrement d’un Etat, si le front intérieur de celui, à l’exemple de ses journalistes, sa société civile son mouvement associatif et sa classe politique, ne sont pas solidaires, et entièrement mobilisé pour constituer un solide bouclier face aux éventuelles attaques. Loin d’être en reste, hélas, l’Algérie est ciblée de manière de plus en plus directe et virulent, si l’on excepte les criminels incendies qui ont endeuillé le pays l’été dernier, et les innommables attaques du président Macron, c’est la presse hexagonale qui vient de prendre le relais. Impossible, en effet, de croire au hasard, au professionnalisme et à la bonne foi des médias qui viennent de nous prendre pour cible. Il n’existe en effet pas de hasard en politique. En journalisme non plus. Tant s’en faut. Au lendemain du reportage subjectif, tendancieux et mensonger de l’AFP sur les « harraga », voilà TF1 qui se propose de prendre le relais, confirmant au passage que l’Algérie est bel et bien la cible d’une éhontée campagne médiatique française. Un projet de déstabilisation de l’Algérie est soigneusement ourdi dans des officines, sans doute ulcérées par les positions constantes, justes et courageuses de notre diplomatie. Derrière ses projets BC-BG, cette chaine de télévision s’apprête à attaquer l’Algérie à travers ses institutions, à commencer par son ANP. La France, qui héberge et protège effrontément de nombreux terroristes du MAK donne l’air de se contre-ficher des formes et du qu’en dira-t-on c’est dire que cette campagne présidentielle est en passe de rendre fous certains. Très dur sera le réveil, ou le moment de rendre des comptes…
Mohamed Abdoun