Incapable de se rétracter ou de justifier sa bourde : Lakhdar Brahimi déplace le déplace le débat sur le terrain…. militaire
« La guerre commence là où la diplomatie s’arrête », professe un vieil adage. Le diplomate Lakhdar Brahimi, conscient d’avoir commis une monumentale bourde dans l’entretien accordé au journal Le Monde, et que nous avions été les premiers à relever et à dénoncer, a tenté de redresser la barre. Or, ce diplomate, à la réputation impressionnante au regard des hauts postes et des missions importantes qu’il avait eu à assumer par le passé, dévoile ici de « hautes compétences » en apparence. A ceci près que les apparences souvent, sont trompeuses. Prennent dès lors le relais des appâts rances sous des formes variées, quelconques et aussi faux que pourrait l’être n’importe quel leurre. Sans doute confus par cette bourde à propos de laquelle il ne peut pas se déjuger franchement, ce diplomate commence par s’enfoncer en cherchant d’abord à se justifier et à se défendre. Il y affirme ne pas lire la presse nationale, et y reconnaît indirectement qu’il ne vit pas en Algérie. Libre à lui d’avoir un « pays de rechange » comme tant d’autres anciens responsables algériens, et même de se détourner des affaires de son pays d’origine. Ce qui n’est pas acceptable, en revanche, c’est qu’il tente une puérile manœuvre de défense en qualifiant de « moutons de panurge » les gens qui ont osé critiquer sa déclaration ayant consisté à dire que l’Algérie n’aurait pas gagné sa guerre contre la France coloniale. Cultivant un affreux complexe de supériorité vis-à-vis de ses propres concitoyens, il suppose qu’aucun d’entre nous n’aurait lu ne serait que deux ou trois lignes de son entretien. A ses yeux, nous serions donc tous plus ou moins incultes. Ce pédant qu’il est s’aventure sur le terrain militaire pour défendre vaille-que-vaille sa déclaration. Une victoire militaire pour lui, nécessiterait que des divisions entières se rendissent, mains levées, avec armes et bagages. Une pareille caricature fait affront à mon intelligence mes capacités de jugement et de discernement. Ce qui, de fil en aiguille m’amène à supposer et à déduire que c’est ce diplomate improvisé en expert dans l’art de la guerre qui doit trainer un sévère complexe. Et, comme je l’écrivais dans un précédent article, le moindre des reproches qui pourrait lui être fait c’est le fait qu’il n’ait même pas pipé mot à propos de la rupture des relations entre l’Algérie et le Maroc. Partant, il peut même se permettre de redire que l’Algérie n’aurait pas gagné sa guerre contre la France coloniale. En tous cas, je comprends mieux pourquoi ce diplomate a si lamentablement échoué dans ses missions onusiennes en Afghanistan et en Irak…
Mohamed Abdoun