Industrie pharmaceutique : Le président Tebboune félicite Benbahmed
Le saut tant qualitatif que quantitatif qu’aura connu ces derniers temps, l’industrie pharmaceutique nationale, est une réalité que nul ne peut remettre en cause. Grâce aux réformes initiées dans le secteur à sa tête Lotfi Benbahmed, ont d’ailleurs permis à l’Algérie de passer d’un pays « importateur » à un pays « producteur » de médicaments.
L’atteste le nombre des produits pharmaceutiques localement fabriqués qui a atteint 1.102 sur la liste des Dénominations communes internationales (DCI) tandis que le nombre des produits exclusivement importés s’élève à 247 produits.
Aussi, la fabrication locale par les unités Saïdal de Constantine du vaccin algérien anti-Covid, dont le coup d’envoie a été donné le 29 septembre dernier, par le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, en est la preuve formelle.
« La production de ce vaccin représente la première graine de l’Algérie nouvelle mettant l’accent sur les efforts déployés par les cadres nationaux pour concrétiser cette réalisation majeure », affirmait dans ce contexte, le Premier ministre.
Cet exploit a été d’ailleurs salué ce dimanche, par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, qui présidait la réunion périodique du Conseil des ministres.
« Le Président de la République a tenu à féliciter le secteur de l’Industrie pharmaceutique ainsi que tous les acteurs ayant participé au lancement du projet de production locale du vaccin anti Covid-19 », lit-on en effet dans le communiqué final sanctionnant la réunion.
Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed, a relevé que les capacités de production ambitieuses de l’unité de Constantine permettront à l’Algérie de satisfaire aux besoins d’exportation dans le cadre de l’initiative « Africa-Vac ».
Il a fait état, à cet égard, d’une production de 5,3 millions de doses du vaccin anti-Covid-19 en janvier prochain, à raison de 320.000 doses par jour.
Les mutations actuelles opérées dans le secteur, notamment par la création d’un ministère de l’industrie pharmaceutique, sont parties pour propulser la production nationale vers son orbite réelle. Le département œuvrait en effet, à répondre aux besoins des citoyens en médicaments « sûrs, efficaces et de qualité », selon le premier responsable du secteur, Abderrahmane Lotfi Benbahmed.
« Dès la création du ministère de l’Industrie pharmaceutique, nous nous sommes attelés à rationaliser les importations et augmenter la production nationale. Nous sommes conscients que dans les moments difficile –l’épidémie au Covid19 nous a confortés- nous ne pouvons compter que sur nous mêmes. La souveraineté sanitaire est fondamentale. Aujourd’hui, des pays vivent des pénuries récurrentes d’approvisionnement en médicament, souvent pas très chers », affirmait dernièrement Lotfi Benbahmed dans un entretien à la Patrie News.
« L’industrie pharmaceutique doit perdre la réputation de gagner de l’argent sur le dos des malades, mais qu’elle existe à son bénéfice », a-t-il ajouté.
Dans les faits, l’industrie pharmaceutique, faisait partie des principaux secteurs sur lequel l’Etat mise pour réaliser la relance économique et la diversification de l’économie nationale.
Ainsi, dans le cadre de ce Plan d’action, le gouvernement compte poursuivre les réformes du cadre réglementaire et mettre en place un cadre assurant la qualité et la recherche et développement au titre des études cliniques et de la bioéquivalence pour les médicaments génériques, ainsi que de réguler et de moraliser l’activité de l’information scientifique et la publicité des produits pharmaceutiques.
Dj. Am