Injustice sociale et pauvreté scolaire : L’UNESCO épingle sévèrement le Maroc
S’il est de notoriété publique que le Maroc souffre s’une sévère injustice sociale, prisonnier qu’il est du joug du « roi prédateur » Mohamed VI, ce qui choque et étonne énormément les observateurs, c’est que les énormes sommes dépensées par ce roi et sa suite pour acheter et corrompre les consciences ne semble lui avoir servi à rien. C’est en effet l’UNESCO qui vient de d’épingler et de tancer Rabat sévèrement concernant le trop faible niveau de vie des écoliers marocains0. L’ironie a en effet voulu que cette institution transnationale soit présidée pour un second mandat consécutif par Audrey Azoulay. Il ne s’agit rien moins en effet que le fille d’André Azoulay, le juif conseiller le plus proche de Mohamed VI, jouissant littéralement du droit de vie ou de mort sur l’ensemble des sujets du royaume. C’est dire que si l’UNESCO s’est vu forcé d’épingler publiquement Rabat, au risque de fâcher l’obligé du papa, c’est qu’il lui était devenu absolument impossible de masquer cette triste et accablante réalité avec une vulgaire tamis. « Le niveau de pauvreté scolaire au Maroc chez les enfants de 10 ans et plus a atteint 65,8% au total, dont 61,3% chez les filles et 70,1% chez les garçons ». C’est ce qu’a rapporté un récent rapport de la Banque mondiale, de l’UNESCO et de l’Unicef, intitulé « L’état de la crise mondiale de l’éducation : un chemin vers la reprise », qui met en lumière la crise liée à l’éducation suite à la propagation de la pandémie de COVID-19. La raison qui pourrait expliquer le « lâchage » pourrait être liée au fait que d’autres institutions, et non des moindres, internationales sont liées à l’élaboration et à la rédaction cet accablant rapport. Ce dernier finit d’enfoncer le clou en précisant qu’au Maroc, « l’incapacité à lire et à comprendre un texte simple à l’âge de dix ans est de 65,8 % à 76,6 % ». Au vu de ce constat, il est permis de supposer qu’une école digne de ce nom y est quasi-inexistante.
Rafik Bakhtini