Intelligence artificielle : 30 milliards de dollars à l’horizon 2026 dans l’agroalimentaire
Selon un récent rapport du cabinet irlandais Research and Markets spécialisé en études de marché, le recours à l’intelligence artificielle dans l’industrie agroalimentaire pourrait générer environ 30 milliards $ à l’horizon 2026, soit un taux de croissance annuel de 46 %.
Plusieurs grandes compagnies dans le secteur de l’alimentation ont déjà pris ce virage comme le géant américain de la grande distribution Walmart.
En effet, les experts affirment que les opportunités sont nombreuses et les gains peuvent être d’autant plus importants s’ils s’appliquent à l’échelle des filières. Par échelle, est désignée l’optimisation du transport, l’amélioration de la qualité, l’anticipation d’évolutions des marchés et une meilleure prise de décisions d’investissement.
Tous les acteurs des filières de production sont concernés. Compte tenu des volumes importants de données contenus dans les systèmes d’information des filières et qui demeurent sous-exploités, l’IA se présente comme garante de valorisation de ces données.
Avec l’IA, c’est l’analyse des données qui construira les règles d’identification des pièces à changer sur une machine, des transactions bancaires à contrôler, ou encore des groupes de clients à constituer.
Au Canada, précisément au Québec, les fermes collecteront dans un avenir proche plus de 4 millions de données par jour.
L’IA, selon le site « cscience.ca » permet aux employés de traiter ces données et permet de contribuer à améliorer les récoltes, gérer la maintenance, simplifier les opérations et la gestion, réduire les coûts de fonctionnement et la consommation d’eau et d’énergie.
Elle évite également aux fermiers d’effectuer certaines tâches répétitives, chronophages et peu intéressantes.
Yacine Bouali