Intervenant à l’émission le « grand Jury » de la chaîne: Nacer Bourita se fait ridiculiser sur LCI
Le moins que l’on puisse dire est que la réplique du tac-au-tac décidée par Nacer Bourita, ministre des Affaires Etrangères marocaines ce lundi, au passage de son homologue français, Jean-Yves Le Drian, la veille dimanche, sur l’émission le « grand Jury» de plusieurs médias hexagonaux, dont LCI et Le Figaro, a constitué un grand moment de solitude pour celui qui tient de manière guerrière et offensive, carrément offensante même, les rênes de la diplomatie du roi Mohamed VI.
De quoi s’agit-il au juste ? Nacer Bourita, sans doute mal-conseillé par le cabinet noir sioniste d’André Azoulay, tapi au palais royal, s’est littéralement roulé dans la gadoue en se prêtant en direct au jeu des questions-réponses avec un journaliste de la chaine LCI.
Son grand moment de solitude, il l’a connu quand il a eu à s’expliquer sur le fait que c’est le Maroc qui noircit son image, et reflète de la sorte une idée très noire de lui-même en laissant des milliers de Marocains, 8.000 en une petite semaine selon des estimations recoupées, débarquer à Ceuta et péril de leur vie.
Ne sachant que répondre, et incapable d’admettre que se actes hostiles sont menées à l’aveuglette, et sans les moindres raisonnements et/ou discernement, il en a été réduit à clamer que le Maroc ne veut pas, ou ne veut plus jouer le rôle de « concierge » de l’Europe ». Sic.
Le mot est donc lâché. Si Rabat a déjà été valet et garde chiourmes volontaire du Vieux Continent, elle nous dit aujourd’hui, par la voix de son ministre des Affaires Etrangères qu’elle est prête à envoyer ver une mort certaine des milliers de femmes, d’enfants et d’innocents, rien que pour défendre une cause anachronique, obsolète et perdue d’avance.
Le concierge Bourita assume pleinement ses actes criminels, ceux-là même qu’il perpétue dans les territoires occupés sahraouis, mais aussi à l’endroit de plusieurs journalistes, dont certains croupissent en prison depuis de nombreux mois, et pour des raisons à tout le moins oiseuses, et pour tout dire carrément arbitraires, illégales et inacceptables.
Pour enchainer sur les accusations formulée par ce pathétique individu venu faire son show et se donner en spectacle sur une chaine hexagonale, force est de relever que l’association plaignant dont il parle est réputée proche des terroristes de l’ex-FIS, ce qui est loin d’étonner et de détonner, sachant que le Maroc a déjà soutenu les criminels sanguinaires du GIA durant les années 1990.
Brahim Ghali est blanc et sans reproches. Digne représentant de son glorieux et héroïque peuple, il fait l’objet d’une campagne de dénigrement et de diffamation éhontée, comme en ont été victimes les journalistes marocains emprisonnés, contre lesquels de fausses preuves ont été fabriquées de toutes pièces. Bourita, déjà en guerre contre l’Espagne, l’Allemagne et, bientôt toute l’Europe, l’est également contre son propre peuple. C’est dire que l’adage qui dit que la haine rend aveugle n’a jamais été aussi vrai que dans le cas de ce pathétique individu.
Du coup, on, en aurait (presque) pitié, n’était la perpétuation du joug sous lequel vivent les Sahraouis et les Marocains, flanqués d’un pouvoir menteur, corrompu et prédateur…
Mohamed Abdoun