Investissement en Algérie : Accompagner l’assise juridique par une réforme institutionnelle
Depuis le 1er code des investissements de 1960 jusqu’à nos jours, le cadre juridique régissant l’investissement privé en Algérie est un perpétuel chantier de réformes. A la faveur de la nouvelle loi sur l’investissement, l’Algérie opte pour la stabilité juridique pour une durée minimum de 10 ans.
Sur ce sujet, Abdenour Mouloud et Rachid Lalalli, de l’Université de Béjaïa affirment qu’ «au-delà de la stabilité juridique, qui est certes nécessaire au climat des affaires, il faut accompagner la prochaine assise juridique relative
à l’investissement privé en Algérie, d’une réforme institutionnelle afin d’éradiquer toutes les entraves bureaucratiques inhérentes à l’administration algérienne, dans tous les secteurs et à tous les niveaux, du local au national ».
Loin des discours alarmistes, indiquent-ils, «l’Algérie aura encore du chemin à faire afin de rendre son économie attractive aux investisseurs.
Par ailleurs, suite au conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine, le cours officiel du pétrole algérien « Sahara Blend » dépasse les 124$ le baril, et ce, après avoir frôlé les 140$, . Si ces prix constituent «une aubaine pour les économies rentières comme l’Algérie », les universitaires mettent en garde contre un mauvais tour que peuvent jouer les recettes pétrolières quo pourraient « masquer une reprise économique déguisée et fragile ».
Mohamed Ait S