Journée d’étude sur les questions orales : L’usage de l’instrument de contrôle de l’action du gouvernement en débat
La ministre chargée des relations avec le Parlement, Besma Azouar a souligné, à l’ouverture d’une journée d’étude sur les questions orales » ce matin au Centre international des conférences (CIC), le soubassement constitutionnel des mécanismes de contrôle parlementaire sur l’action du gouvernement. La question orale, thématique centrale de la rencontre, cimente les liens entre les pouvoirs exécutif et législatif., a-t-elle soutenu. C’est un instrument qui « illustre, d’un côté, la coopération entre les deux institutions et leur indépendance l’une de l’autre. (…) Il révèle aussi le sens véritable des missions de l’élu envers ses électeurs, et ce par la répercussion de leurs préoccupations…»a-t-elle expliqué. La ministre a évoqué le partenariat entre son département et l’Union européenne dans le cadre du P3A, un programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’association. «L’organisation de cet événement scientifique en Algérie (…) est une preuve concrète de la volonté du gouvernement de consolider les liens d’amitié, de consacrer les fondements du respect mutuel et de coopération positive avec la communauté internationale ». Prenant à son tour la parole, l’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne en Algérie, Thomas Ekert, a corroboré : « la question orale est un mécanisme clé de l’indépendance du Parlement. Quand j’étais étudiant, dans les années 80, assister en direct au Prime Ministères question Time (séance de questions orales adressées au Premier ministre britannique dans le temple parlementaire, ndlr) était impressionnant ». Il a abordé, sans transition, l’objectif de cette initiative (expertise de sigma), soit « renforcer la gouvernance publique ». Gregor Veran, coordinateur du programme Sigma, a évalué, lors de son intervention par vidéoconférence, l’existence d’un ministère de relation avec le Parlement comme « un signe du respect mutuel entre les deux pouvoirs (exécutif et législatif, ndlr) ». Il a déclaré que les promoteurs du programme Sigma se réjouissent d’explorer les opportunités de coopération avec le ministère chargé des relations avec le Parlement et d’autres départements ministériels. Ledit programme est « une initiative conjointe de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et de l’Union européenne, financée principalement par l’UE ». Il soutient les Etats partenaires dans leurs efforts consentis dans l’amélioration des institut
Soulef B.