Kamel Rezig à partir de Blida : « La prochaine constitution est la meilleure que l’Algérie ait jamais eue »
« Après dimanche prochain, c’est le début de la construction de l’Algérie nouvelle », a lancé à partir de Blida le ministre du commerce, Kamel Rezig, au cours d’un meeting qu’il a animé au niveau de la salle de réunion du siège de la wilaya. Il précisa aussi que ce sera le coup de starter pour l’ouverture des ateliers pour les vraies réformes politiques, sociales et économiques et continua en affirmant que : « la constitution n’est certes pas le Coran mais c’est le meilleur projet qu’ait connu l’Algérie pour son édification ».
Avec sa verve et sa sincérité connues de tous, le ministre du commerce déclare que c’est une constitution grâce à laquelle tous les algériens se retrouveront, après la catastrophe de celle de 2016 : « qui n’a pas su mener le pays à bon port et qui a failli le voir s’effondrer à cause des lois concoctées par l’ancien régime pour s’accaparer des richesses du peuple et la constitution de 2020 est venue justement pour combattre la corruption et la rapine », a-t-il ajouté.
Il poursuit aussi sur le même ton pour rappeler que la prochaine constitution prévoit de pour de poursuivre en justice tout ministre, député ou responsable de l’Etat qui se rendrait coupable de délit. Il estime aussi que l’obligation des déclarations des biens avant la prise de fonction de tout poste de responsabilité est une autre barrière dressée devant les corrompus.
« Le premier novembre 2020 constitue un tournant décisif dans la vie de l’Algérie qui mettra ainsi fin définitivement au système de corruption mis en place par la Issaba qui s’est accaparé des richesses du pays, en prenant l’exemple de ceux qui ont des milliards dans leurs comptes, avant même leur majorité ou ceux qui ‘possèdent’ des milliers d’hectares de terrains », a-t-il affirmé. Il appelle donc tous les habitants de la wilaya de Blida et tous les algériens à se rendre en force dimanche prochain pour sceller la fin d’une époque honnie et s’ouvrir à une autre où chaque algérien sera remis dans ses droits.
« Mais sachez que nous sommes condamnés à bâtir ensemble l’Algérie nouvelle, sans exclusive, car ce pays a besoin de tous ses enfants », a conclu Kamel Rezig. Après Blida, le ministre du commerce s’est dirigé vers Boufarik, sa ville natale, pour animer un autre meeting sur le même sujet.
Tahar Mansour