Karim Tabbou répond au représentant du Maroc à l’ONU : « Vous avez commis une hystérie politicienne !
Dans un long post publié sur les réseaux sociaux, Karim Tabbou, qui se présente lui-même comme un « opposant politique », a apporté une cinglante et élégante réponse à la énième attaque dont a été victime l’Algérie de la part de Omar Hilal, représentant du Maroc au niveau de l’ONU, lors de la réunion du comité des 24, tenue à Genève le 13 juin passé. Omar Hilal, enragé et plus haineux que jamais, se départit de la réserve qui devrait être celle de tout diplomate digne de ce nom. A l’en croire, en effet, la Kabylie serait devenue une prison à ciel ouvert depuis 1962, années d’accession de l’Algérie à son indépendance. Cette sortie surréaliste, qui n’est hélas pas la première du genre, puisque cet individu devenu fou à l’évidence, donne en effet l’air d’être aveuglé par la haine au point d’être allé jusqu’à annoncer son soutien au mouvement terroriste du MAK. Bref, la Kabylie, qui a payé un très lourd tribus à l’indépendance de l’Algérie, n’a certainement aucune leçon de patriotisme à recevoir de personne, et est plus que jamais attachée à sa mère-patrie qu’est l’Algérie. C’est, du reste, la raison pour laquelle le mouvement du traitre et terroriste Ferhat Mehenni n’a jamais pu trouver le moindre ancrage dans cette région algérienne. Bref, dans sa réponse, Tabbou reproche à l’enragé Hilal d’avoir insulté et porté atteinte à l’ensemble de nos martyres, qui sont au nombre de plus de cinq millions, ce qui n’est franchement pas peu dire. « Bien plus qu’une hystérie politicienne, ce grave dérapage, aux relents de délire, dissimule difficilement l’obsession de projeter sur autrui ses propres crises. ». et de rappeler ces beaux et chimériques idéaux qui ont de tout temps cristallisé la quête de tous les patriotes maghrébins. « Que ce soit en Algérie, au Maroc, en Tunisie et au-delà toute l’Afrique du nord, la jeunesse s’est d’abord soulevé pour mettre fin au règne de la tyrannie et de la bêtise en espérant tracer de nouveaux sillons démocratiques pour une vie meilleure et digne ». Tabbou, qui se montre également critique à l’endroit des dirigeants algériens, estime surtout que c’est le régime marocain, avec son occupation du Sahara Occidental, qui se trouve derrière les graves problèmes qui minent le noble projet d’intégration maghrébine. « Non monsieur le représentant ! la crise au Maghreb n’est ni une crise de régions, ni une crise de géographie. Elle est de nature politique. Et le régime que vous représentez en constitue une de ses parties ». la veille, et en réponse à nos questions, Pamela Tshwete, vice-ministre sud-africaine des établissements humains, avait elle aussi démenti les gravissimes accusations lancées par ce diplomate fou-furieux. Non, il n’existe pas d’enfants-soldats dans les camps de réfugiés. Et ces derniers n’y sont absolument pas retenus en otage. En revanche, c’est dans les territoires occupés que les droits de l’Homme sont gravement foulés aux pieds, comme le prouvent le martyre vécu pendant plus d’une année par Soltana Kheya et l’épopée des prisonniers politiques de Gdeim Izik.
Ali Oussi