La chronique de Mohamed Abdoun/ (Pas) de Tehlab
– Le choix de quelques va-t-en-guerre notoires pour être les prestigieux récipiendaires du non moins prestigieux prix Nobel de la paix me semble avoir été une puérile bravade du monde occidentale à l’endroit de la Russie. Tout ça, pour emm… Poutine, son armée et son refus de se plier au diktat que tente de nous imposer les « amère-loques ».
– Il est vrai que des choix judicieux et nombreux s’offraient au jury de ce « machin ».
– Par exemple…
– Bien sûr, je refuse de mettre au rébus mes penchants et choix politiques. Ce faisant, je pense tout naturellement aux ONG réellement pacifistes classées terroristes par l’entité sioniste, parce que ses animateurs, au péril de leur vie et de leur liberté, mettent à nue l’apartheid et l’entreprise génocidaire du peuple palestinien.
– Il est vrai que pour coller à l’actualité, il eut été difficile de trouver meilleur candidat.
– Et s’inscrire dans le temps et la durabilité, le pacifisme, la tolérance et la patience du peuple sahraoui méritent récompense et reconnaissance.
– C’est vrai. Son combat et ses sacrifices contre le joug de l’occupant marocain perdurent depuis bientôt un demi-siècle face au silence assourdissant de la communauté mondiale.
– Tu parles d’or. Hélas, les décideurs ne sont pas de cet avis.
– Voilà pourquoi je dis que c’est déjà une chance qu’on se mette enfin à l’anglais. Le prix Nobel se fait enfin « prize IG-NOBEL ». (prière prononcer avec l’accent british)….
– Tant qu’on y est, et pour rester dans le registre traduction nervalienne, comment est-ce qu’on dit PAIX en anglais ?
– Wana aâreft…
Mohamed Abdoun