La commission sectorielle permanente installée : Bientôt une politique claire pour la recherche scientifique
Pour atteindre le meilleur de la recherche scientifique et du développement technologique, une commission sectorielle permanente portant sur ces deux volets, a été installée ce samedi par les ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari et de l’Economie de la connaissance, des start-up et des micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid. Cette commission sera chargée de la mise place de la politique de recherche scientifique.
Elle devra en définir les priorités en établissant un agenda scientifique jusqu’en 2024 et veiller à l’instauration d’une gestion fluide et d’une base de recherche importante.
C’est lors de la cérémonie d’installation que Kamel Baddari a fait état de ces précisions, soulignant que l’objectif premier visé est « d’atteindre le meilleur de la recherche scientifique et du développement technologique. »
Le ministre a fait savoir que l’Algérie aspire à occuper une place prépondérante dans le domaine de la recherche scientifique et du développement technologique, affirmant la nécessité de « valoriser les résultats de la recherche scientifique et de faire de l’Université une locomotive du développement économique au niveau national et local ». Il préconise à ce propos de « définir les priorités » de la recherche scientifique pour relever « les défis ».
Il a ajouté que des mémoires de fin d’études seront orientés vers des thèmes relatifs à la création de start-up et un accompagnement sera assuré aux étudiants en fin de cycle, qui se verront attribuer « la médaille de la start-up et un budget pour démarrer leurs projets par le ministère l’Economie de la connaissance ». « Des espaces seront également réservés au sein des établissements universitaires à la production », a-t-il fait savoir.
Pour sa part, Yacine El Mahdi a appelé « à la nécessité d’encourager l’affluence des universitaires vers l’activité entrepreneuriale », annonçant « des avantages fiscaux » en faveur des entreprises qui s’intéressent à la recherche scientifique. Il a réitéré, dans ce contexte, l’importance « d’encourager les étudiants à créer des start-up ».
H.Y./APS