La drogue était cachée dans une cargaison de melons Saisie de 25 tonnes de haschich marocain en Espagne
Certes, le Makhzen ne s’est jamais encombré de la moindre contrainte morale dans ses activités criminelles déployées tous azimuts au service de l’enrichissement de ses membres et du maintien de la colonisation du Sahara Occidental. Les choses, cette fois, franchissent un cap dans lequel l’ironie le dispute au cynisme.
« Les autorités espagnoles ont saisi 25 tonnes de haschisch dissimulées dans un camion en provenance du Maroc censé transporter des melons à destination de Perpignan, dans le sud de la France », rapporte en effet la presse hexagonale. Et de détailler que « Les autorités espagnoles ont saisi 25 tonnes de haschisch dissimulées dans un camion en provenance du Maroc censé transporter des melons à destination de la France, ont annoncé vendredi 26 avril la Garde civile et les autorités douanières.
La marchandise, dont la valeur « pourrait atteindre 50 millions d’euros », a été découverte dans le port d’Algesiras, dans le sud de l’Espagne, ont précisé les deux organismes dans un communiqué commun. Elles étaient dissimulées dans « 22 caisses en bois » à l’intérieur du camion qui, selon les documents présentés aux autorités, était censé transporter des melons à destination de Perpignan, dans le sud de la France ».
Il est de notoriété publique que même les melons font l’objet d’une surveillance étroite, et même de plaintes au niveau de la France et de l’Espagne, aussi bien pour concurrence déloyale que pour exportation de produits agricoles issus des territoires occupé sahraouis. Le Maroc, dans cette importante opération de trafic de drogue vers l’Europe, dont il est le principal producteur et exportateur dans le monde, a pris une sorte de double risque.
A moins qu’il n’ait été assuré de réussir son coup par des policiers et des douaniers véreux. Cette supposition parait d’autant plus plausible que cette découverte a été faite de manière « fortuite ». Une fois de plus, c’est ce royaume de trafiquants de drogues et de financiers du terrorisme que la France sollicite pour l’aider à sécurises ses jeux olympiques. Preuve en est qu’il ne faut pas mêler ces affaires sensibles à d’éventuelles séances de dégustations depuis que le Makhzen a légalisé l’exportation d’une partie de son cannabis à des fins « médicales » et récréatives.
Ali Oussi