La Fédération tunisienne de football lance une nouvelle salve contre la FAF
La Fédération tunisienne de football (FTF) a réagi aux éléments de réponse apportés, quelques heures plus tôt, par son homologue algérienne. C’est la polémique par communiqués interposés, à la veille d’un match important pour les deux équipes nationales U17.
Tout en maintenant ses accusations, la fédération tunisienne semble chercher à mettre dans la gêne son homologue algérienne. « La Fédération algérienne de football (FAF) n’a pas délibérément réquisitionné un terrain en gazon naturel avec des spécifications acceptables tout au long du tournoi, et ce même quand la Fédération tunisienne de football a exigé que son équipe nationale U17 puisse s’entraîner ne serait ce que 50 minutes sur une pelouse décente, similaire à celle du stade du 5 juillet ou à celle du centre de Sidi Moussa », dénonce la FTF.
Cette dernière a répondu également à la pique lancée par la FAF quant à la mauvaise qualité des terrains des stades tunisiens lors du tournoi UNAF U20. Elle affirme que toutes les demandes de la fédération algérienne ont été satisfaites, « contrairement aux siennes ».
Pour ce qui est de la pelouse du stade Chedly Zouiten, qui a abrité les rencontres de l’Algérie contre le Maroc et la Libye, l’instance dirigeante du football tunisien se vante, dans son communiqué, qu’elle est meilleure que celle proposée par la FAF à son équipe U17.
« Bien que disposant d’une solution, la fédération algérienne a rejeté nos demandes d’une manière incompréhensible et inacceptable. Nous avions souhaité que nos frères algériens puissent nous offrir leur hospitalité comme à l’accoutumée », regrette la FTF.
Enfin, la fédé tunisienne dit respecter les relations historiques qui lient les deux pays. Elle considère donc, d’après le communiqué, que ce comportement, « émanant d’une ou quelques personnes », n’affecte pas « l’essence des relations solides » entre l’Algérie et la Tunisie.
Skander Boutaiba