La femme algérienne dans les corps constitués : Maîtrise et aptitudes
La femme algérienne a réussi, à force de volonté et de détermination, à s’imposer et à apporter sa pleine contribution au processus de développement en investissant nombre de domaines, devenant ministre, ambassadrice, général, wali, parlementaire, chercheur, commandant de bord, femme d’affaires et bien d’autres postes sensibles où elle a fait preuve de compétence et montré sa capacité à relever les défis.
L’Histoire retiendra cette avancée «remarquable» de la femme algérienne, tout comme elle retiendra ses hauts faits durant le combat libérateur mais aussi tout au long des six décennies d’édification et de construction post indépendance ainsi que sa capacité de résilience et ses sacrifices pour la sauvegarde de l’Etat algérien durant la tragédie nationale.
En près de soixante ans d’indépendance, les progrès dont a bénéficié la femme algérienne sont considérables et ont fait d’elle un acteur à part entière dans le processus de développement de la nation et de la société. Aucun secteur d’activité ne lui est resté étranger. Partout, elle a su trouver sa place et s’imposer par ses compétences et ses aptitudes.
La femme algérienne est en en effet, droit de s’enorgueillir de ses acquis, des réalisations et des progrès qu’elle a accomplis depuis l’indépendance, une démarche que l’Etat œuvre à consacrer pour la promotion des droits de la femme en veillant à lui assurer politiquement et socialement les mêmes droits que l’homme.
L’Algérie peut aujourd’hui fièrement vanter, comme nous l’écrivions sur ces mêmes colonnes, le taux de scolarité des filles et de leur réussite comparativement aux garçons dans le cursus universitaire.
En chiffres, l’Algérie compte le plus de femmes ingénieures du monde arabe avec 48,5% de l’ensemble des diplômés en ingénierie.
Le nombre croissant de femmes dans les différents domaines d’activité confirme l’impact positif des politiques de formation, d’emploi et de protection sociale en direction de la femme.
Les spécialistes sont unanimes à affirmer que l’Algérie peut être un pays «phare» dans le monde arabo-musulman en matière des droits de la femme, notamment à la lumière des amendements introduits dans la Constitution de février 2016 consacrant ces droits
La femme se voit également consacré tout un volet du programme politique du président de la République Abdelmadjid Tebboune visant à sa réhabilitation et son accès aux plus hautes fonctions de responsabilité.
Il n’oubliera pas également la femme travailleuse à faible revenu et celle au foyer par des aides dont les mécanismes seront mis en place.
« L’Algérie a accompli d’énormes progrès» juridiques par rapport aux droits des femmes pour la consécration notamment de ses droits sociaux et économiques » affirmait à ce propos, la Représentante résidente du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), Blerta Aliko.
Pour elle, l’Algérie a fait «des progrès énormes» pour la mise en place de lois qui assurent l’égalité des sexes et la protection contre les violences.
Elle a ajouté que dans la Constitution algérienne, les hommes et les femmes sont «vraiment égaux» devant la juridiction.
Dans le sanctuaire des hommes
C’est une réalité que nul ne peut nier : la femme algérienne d’aujourd’hui est ministre, médecin, enseignants, chercheuse, directrice et chef d’entreprise. La femme algérienne est également officier supérieur de la DGSN, de la Protection civile, des douanes algériennes, et de la Gendarmerie nationale.
De l’ANP aussi. « L’histoire a inscrit en lettres d’or des noms de femmes algériennes qui ont hier sacrifié ce qu’elles avaient de plus cher pour que l’Algérie vive libre et indépendante et dont le flambeau a été repris par la génération de l’indépendance qui a participé à l’édification de l’Algérie », lit-on sur les colonnes de la revue El Djeïche qui consacrait un numéro spécial à la condition féminine en Algérie, mais et aussi à la femme algérienne dans les rang de l’ANP.
La présence de la femme dans les rangs de l’ANP depuis l’indépendance est « un prolongement naturel du rôle assumé durant la lutte armée », relève-t-on à ce titre.
Ceci est dû à deux raisons principales : la première raison est que l’ANP est l’héritière légitime de l’ALN dans sa signification la plus globale et donc la préservation de ces acquis reflète la volonté de s’inscrire dans la continuité des principes découlant des textes constitutifs de notre glorieuse Révolution.
La deuxième raison est qu’en faisant montre de hautes capacités et aptitudes durant la Révolution libératrice, la femme algérienne a, de ce fait, acquis le droit à l’égalité des chances avec l’homme concernant l’intégration dans les rangs de nos forces armées.
La femme occupe en effet, une place importante dans le processus de modernisation et de développement de l’ANP. Ceci a permis l’ouverture de nouveaux horizons, particulièrement depuis la promulgation de l’ordonnance du 28 février 2006 relative au statut général des personnels militaires. Ce statut, fondé sur le principe de l’égalité, tient compte des spécificités de la femme.
Le colonel Abbassia Semak, à la retraite depuis 2002, a été la première femme à rejoindre les rangs de l’ANP en 1968 au sein des services de la santé militaire. Une spécialité qui a vu l’adhésion de nombreuses femmes en 1972, parmi lesquelles on citera le colonel à la retraite Dalila Laggoune, qui a été la première femme directrice de l’Ecole nationale de la Santé militaire et le général Fatma-Zohra Ardjoun, chef de service Hématologie à l’Hôpital central de l’Armée Mohamed- Seghir-Nakkache, également première femme promue au grade de général.
Aussi, on ne peut évoquer la « femme militaire » sans évoquer la femme-gendarme après l’ouverture de la GN à l’élément féminin en 2004, pour recruter et former des officiers, déployés actuellement dans les sections de recherches et de l’administration.
L’on ne dira pas plus s’agissant de leur nombre, mais ce qui est par contre sûr et même certain, c’est que ce corps de sécurité attire de plus en plus nos filles. « Pour moi, c’est métier noble dans lequel on évolue chaque que Dieu fait «, assurait sur ces colonnes même, le sergent Chama Benchiheub qui exerçait (lors de notre entretien) à la brigade des mineurs du groupement de la gendarmerie de la wilaya de Annaba.
« La gendarmerie, c’est ma vie «, résumait quant à elle, le lieutenant Tafath Chentoufi en poste à l’INCC/GN (Bouchaoui). Ce ne sont que deux exemples parmi tant d’autres.
Et comme nous le disons souvent, ceux et celles n’ayant pas approché ce corps de sécurité, diront les jeunes intègrent la Gendarmerie nationale par manque de débouché professionnel. Ceux-là mêmes soutiennent aussi que les gendarmes ne sont pas éduqués, ni diplômés, encore moins motivés par l’idée de protéger et de servir les biens et les vies. Faux.
L’occasion nous a été souvent offerte de côtoyer ces derniers et de les suivre de plus près.
Une reconnaissance en haut lieu
Contrairement à bon nombre de formations politiques et personnalités qui font des discours sur la réhabilitation du rôle de la femme sans oser passer à l’acte, les services de sécurité servent aujourd’hui d’exemple en matière de promotion des Algériennes.
L’ANP, la gendarmerie et la DGSN offrent aujourd’hui toutes les conditions favorables pour que les femmes s’intègrent sans difficulté et démontrent une compétence et un savoir-faire équivalents ou supérieurs à ceux des hommes.
« La lutte de la femme algérienne contre l’oppression ne s’est jamais arrêtée, et son combat pour défendre sa Patrie et son patriotisme est permanent, tout en ravivant la mémoire des grands noms des femmes algériennes libres qui ont façonné l’histoire pour devenir des icônes phares que les générations se racontent », affirmait dans ce contexte le général de corps d’Armée, Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) par intérim, qui a présidé, à la veille de la célébration de la Journée internationale de la femme, (8 mars de l’année dernière) une cérémonie au siège du ministère de la Défense nationale (MDN), en l’honneur des femmes militaires et civiles du ministère.
Saïd Chanegriha a, également, mis en exergue «les sacrifices de la femme algérienne au fil du temps, notamment face au joug de la colonisation française et sa résistance contre le phénomène du terrorisme barbare afin de défendre son honneur, sa religion, sa famille et sa Patrie, en sacrifiant ce qu’elles avaient de plus cher, comme institutrice, étudiante ou journaliste, mais aussi dans tous les secteurs de son travail».
C’est là, une «reconnaissance à cette femme résistante, militante et combattante» et pour le motiver la femme à «suivre le parcours de ses aïeux et poursuivre le travail au service de cette chère patrie et l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale».
Le général de corps d’armée, Saïd Chanegriha a évoqué, en outre, «les grands pas que la femme algérienne a franchi durant son parcours honorable, lui permettant d’occuper une place prestigieuse avec mérite, et de se hisser aux plus hautes fonctions dans la hiérarchie de l’Etat, et la voici aujourd’hui, aux sommets des grades au sein de l’Armée nationale populaire».
«Nous sommes très fiers aujourd’hui, a-t-il dit, de compter, parmi ces femmes, nos filles ayant récemment rejoint les Ecoles des Cadets de la Nation, et celles qui ont fait preuve d’une volonté en acier, une ferme détermination, et une ambition inédite, pour parachever un parcours professionnel distingué, au service de l’Institution militaire et celui de l’intérêt suprême de la Nation».
Ces femmes ont trouvé en l’Institution militaire «un terrain fertile pour se distinguer et y faire rayonner leurs potentiels et leurs talents et un milieu professionnel favorable à l’expression de leurs volontés pour contribuer à la préservation de la sécurité et la stabilité de l’Algérie, à l’ombre des défis actuels et des dangereuses menaces que vit notre région», a-t-il affirmé.
«Des défis, qui exigent un développement de soi, des capacités, une ferme détermination, une loyauté à toute épreuve, une assiduité professionnelle et une sacralité du travail, car la sauvegarde de cette noble terre relève du patriotisme, de la fidélité de tous ses enfants, hommes et femmes, et une cohésion et une complémentarité irréprochables, ce qui est exigé par cette période et par l’Algérie nouvelle», a encore souligné Saïd Chanegriha.
La génération montante des cadres de la DGSN
C’est en 1973, que l’élément féminin a intégré les services de la sûreté nationale pour la première fois. Le recrutement de deux promotions successives d’inspectrices de police d’une cinquantaine de femmes, a eu lieu à l’École Supérieure de Police (Châteauneuf) pour des stages d’une durée de deux années chacune.
Depuis, le recrutement de femmes dans le corps de police a connu une évolution leur nombre représente actuelles 10% des effectifs, tous grades confondus puisque la DGSN a réussi grâce à la politique des portes ouvertes à recruter des femmes et à leur assurer les meilleures conditions pour s’acquitter pleinement de leurs missions.
Le corps de la police compte en effet, parmi les domaines professionnels les plus attractifs pour la femme, d’autant que la DGSN accorde un grand intérêt au travail des policières, et de par les mesures incitatives prises pour assurer la stabilité à cette catégorie. Autrement dit : La police ne se conjugue plus au masculin.
Depuis quelques années, un changement positif a eu lieu; il a permis à d’autres femmes de conquérir une place, et pas des moindres, dans un domaine jugé jusque-là, propre aux hommes.
Le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), Ounissi Khelifa, a dans un message lu en son nom par un cadre de la DGSN lors d’une cérémonie de distinction organisée par la DGSN à l’occasion de la Journée internationale des femmes, mis l’accent sur «la place honorable de la femme au sein de la police, en occupant des postes de commandement dans les différents services notamment opérationnels, ajoutant qu’elle a réalisé des résultats honorables dans toutes les spécialités et à plusieurs niveaux.
Le nombre des femmes fonctionnaires à la sureté nationale avoisine les 25 000 femmes dans les différents corps et grades.
Avec les temps qui avancent, la femme policière algérienne fait montre d’une incroyable capacité de s’imposer au sommet de la sûreté nationale, occupant ainsi les plus hauts postes de responsabilité et donnant le plus bel exemple de sacrifice pour l’Algérie, a souvent été saluée.
C’est dire toute l’ambition qui motive ces femmes qui aspirent à gravir les échelons et pouvoir contribuer à leur manière, dans le respect des lois de la République, car au sein de la DGSN, et contrairement à ce que l’on pourrait croire, la femme est aussi…garde du corps.
En effet, Ce qui était jusque-là l’apanage des hommes en Algérie, à savoir, le métier de garde du corps des hauts responsables est en phase d’être aussi celui de la femme. Pour preuve, beaucoup de nos ministres femmes se sont distinguées de leurs collègues du Gouvernement en optant pour un garde du corps féminin. Cette formation « spécialisée » remonte à 2009.
Une valeur ajoutée
Même si la société demeure réticente à son emploi dans un métier exclusivement exercé par des hommes, cela n’a pas empêché la Protection civile d’intégrer, en 1993, 13 premières femmes, en qualité de médecins-lieutenants, à la faveur de la médicalisation des secours, soucieux d’humaniser davantage le secours à personnes, avant d’incorporer, au cours de la seconde moitié de la même décennie, des femmes ingénieurs et architectes avec l’ouverture de concours externes pour leur recrutement, en vue d’une formation donnant accès au grade de lieutenant.
Cette politique de féminisation, timide à ses débuts, il est vrai, n’a commencé à connaître un authentique essor qu’à partir de 2003, grâce à l’augmentation des postes budgétaires dont a pu bénéficier ce corps constitué. Une opportunité qui a permis, d’une part, de disposer d’un contingent féminin de haut niveau et d’autre part, d’entrevoir le recrutement et la formation de femmes sapeurs et ce, pour la première fois. Une expérience, faut-il le rappeler, unique dans le monde arabe et sur le plan africain.
D’ailleurs, les seules femmes-pilotes d’hélicoptères de secours dans toute la région MENA, sont celles de la Protection civile algérienne.
En plus de leur intégration dans le domaine de l’intervention, les femmes occupent des fonctions et postes supérieurs qui dénotent la volonté, clairement affichée, de la Direction générale de la Protection civile d’en assurer la promotion, puisque bon nombre d’entre elles ont été promues à des grades qui constituent les paliers supérieurs de la hiérarchie de commandement ou encore des postes clés à la tête desquels elles ont pu être nommées, comme la sous-direction des risques majeurs ou bien celle des infrastructures, le Centre national de coordination, l’annexe de formation d’Annaba, le Musée, le Centre de documentation et des archives….
Autant de responsabilités qui renseignent sur la confiance placée en elles par le secteur. Depuis qu’elles ont opté pour cette profession, elles ne cessent de surprendre par un travail remarquable et des taches pleinement assumées.
« Grâce à la détermination et la ténacité qu’elles n’ont pas manqué d’arborer dans l’accomplissement des missions dont elles avaient la charge et à la persévérance dont elles ont su faire preuve à l’effet de pouvoir relever les multiples défis qui rythment le vécu de la profession, elles n’ont cessé de gravir, doucement mais surement, l’échelle de la hiérarchie au sein du corps », note la Direction générale de la Protection civile, dans un communiqué rendu publique à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme.
Saluant le rôle «vital et fonctionnel» de la femme dans les rangs de la protection civile, ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, s’est félicité de ses performances, au côté de l’homme, pour faire face aux périls et servir la Patrie.
«Nous sommes fiers, aujourd’hui, de la femme dans les rangs de la Protection civile, qu’elle soit travailleuse, fonctionnaire ou cadre, compétente et performante au côté de l’homme, tous enfants de l’Algérie déterminés à affronter les périls et à être au service de la Patrie et du citoyen», a déclaré le ministre de dans une allocution lors d’une cérémonie à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la femme au niveau de l’Unité nationale d’instruction et d’intervention relevant de la Protection civile de Dar El-Beida (Alger).
Lors de sa tournée à travers les structures de l’UNII, M. Beldjoud a reçu des explications sur le rôle des femmes dans les rangs de la Protection civile et les missions importantes, jadis réservées aux hommes, qu’elles assument aujourd’hui, notamment la recherche et le sauvetage en zones accidentées (14 femmes à travers 23 wilayas), la plongée (10 femmes à l’échelle nationale), le secours aérien et le secours médicalisé (88 femmes médecins urgentistes) et la recherche et le sauvetage sous les décombres et la recherche cynotechnique en forêts (10 femmes à l’échelle nationale).
La sous-lieutenant Belhadj Djelloul Alia de l’Unité principale de la Protection civile de Relizane, qui a pris en charge 16 accouchements d’urgence dans des ambulances ou à domicile durant le confinement sanitaire, a été honorée pour son abnégation et son dévouement.
Le directeur général de la Protection civile a par la même occasion honoré des femmes journalistes. Bonne fête à toutes les Algériennes où qu’elles soient…
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