La France cherche à expulser des mineurs algériens « non accompagnés »
En visite à Bordeaux, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est exprimé sur les problèmes que pose la délinquance des mineurs « non accompagnés », originaires de l’Algérie et du Maroc.
« Nous avons le problème particulier des mineurs non accompagnés qui se sont implantés massivement dans l’agglomération et dont certains commettent des actes de délinquance », a-t-il expliqué selon 20 Minutes.
Dans ce contexte, le ministre français de l’Intérieur veut lancer des discussions avec les autorités algériennes, mais aussi marocaines, afin que ces mineurs soient expulsés. « Nous allons discuter avec le Maroc et l’Algérie pour le renvoi de ces mineurs dans leur pays d’origine », a-t-il assuré sans donner davantage de détails.
Dans un reportage consacré aux mineurs isolés publié en novembre 2020, le magazine Le Point a estimé leur nombre entre 100 et 200 dans la région bordelaise. Ils sont « principalement originaires du Maroc et d’Algérie » et réputés « pour leurs vols de colliers à l’arraché, leurs cambriolages et leurs agressions à l’arme blanche ».
« Ces jeunes d’habitude très mobiles ont, pour beaucoup, élu domicile à Bordeaux depuis le premier confinement. De quoi semer l’inquiétude chez les riverains qui vont jusqu’à modifier leurs trajets de peur de les croiser », a précisé Le Point.
Pour faire face à ce fléau qui s’ajoute aux autres formes de criminalité, Gérald Darmanin a annoncé l’envoi de 140 policiers en renfort dans cette ville de l’ouest de la France.
Skander Boutaiba