La France de Macron accorde l’immunité (théorique) au criminel Netanyahu : Paris en plein naufrage moral et judiciaire
La France sous le règne de Macron n’est plus que l’ombre d’elle-même sur les plans diplomatique, moral, politique, juridique et économique. dernier et gravissime dérapage en date. Paris a dû se triturer l’esprit et se livrer à une gymnastique cérébral titanesque pour trouver la parade idoine, ne pas se mettre à dos ses maitres du puissant CRIF. Le criminel de guerre Benyamin Netanyahu, objet d’un mandat d’arrêt international délivré par la CPI, pourrait ne pas être interpellé s’il met les pieds en France. Cette incartade au droit, se justifie par un artifice bizarroïde, d’autant qu’auparavant la France avait soutenu vouloir se conformer au droit international au cas où… suite à cette déclaration, Paris a dû se faire tirer les oreilles, se faire taper sur les doigts et se faire tancer sérieusement. D’où cette pathétique et risible gymnastique cérébrale. « Le Quai d’Orsay a justifié cette position par « les immunités des Etats non parties à la CPI », ce qui est le cas d’Israël. Depuis l’annonce du mandat d’arrêt visant le premier ministre israélien, Paris répète qu’il appliquera ses obligations au titre du droit international, mais sans dire clairement s’il l’arrêterait ». rapporte en effet Le Monde ce mardi. Auparavant, Emmanuel Macron, agissant sous contrainte et chantage marocain, avait déjà gravement transgressé le droit international en proclamant par lettre adressée à Mohamed VI son soutien à l‘illégale et fantomatique souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental. Ce dernier est un territoire classé « non autonome » par le droit international, en instance de décolonisation via la tenue d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, comme le stipule la résolution 15-14 du conseil de sécurité, ainsi que la Quatrième Commission de l’ONU, et le dernier arrêt, exécutoire et définitif, rendu en date du 4 octobre passé par la CJUE (Cour Européenne de Justice). Les trop et impardonnable dérapages de la France sous Macron, sur fond de perte sévère de son influence internationale, nous dictent d’envisager son exclusion du conseil de sécurité en tant que membre permanent dans le cadre de l’indispensable réforme de cette instance, qui viendra réparer une injustice vieille de 70 ans commise à l’endroit du berceau de l’humanité, le continent africain.
Ali Oussi