La Libye cède au Maroc sa candidature au conseil de paix et de sécurité de l’UA : Un retrait téléguidé par l’entité sioniste !
Le ministère des AE marocains a mis en ligne un communiqué dans lequel il fait état d’une conversation téléphonique en le MAE makhzenien Nacer Bourita et son homologue libyenne Nejla El Mangoush.
Par-delà les lieux communs liés au soutien de Rabat au gouvernement d’union national et son président Abdelhamid Dbeibah, on retient surtout l’annonce du retrait de la candidature libyenne au conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA), pour les trois années à venir, à savoir 2022 à 2025.
En l’absence d’un démenti formel et officiel de la part e Tripoli, force nous serait de supposer que ce pays voisin de l’est a pu se livrer à un pervers double jeu.
Ceci est d’autant plus plausible, et irritant à la fois, que Nejla El Mangoush a séjourné à Alger il ya de cela à peine quelques jours. La gravité de l’annonce de retrait réside surtout dans le fait que celui-ci semble porter l’empreinte de l’entité sioniste.
Le Tandem Rabat-Tel-Aviv, entré à l’UA par effraction n’y vient certainement pas pour y faire du tourisme.
Une première et dangereuse étape avait déjà été franchie lorsque le tchadien Moussa Faki Mahamat avait accepté l’entrée de l’entité sioniste en tant qu’observateur.
La précédente étape remonte à janvier 2007, lorsque le Maroc avait rejoint l’UA, reconnaissant de facto par décret royal dont la RASD (république arabe sahraouie et démocratique), est membre fondateur.
Ce dangereux tandem, qui avance ses pions et progresse comme un vrai cancer, vise très certainement le Polisario. D’où la récente signature d’un mémorandum sécuritaire entre l’entité sioniste et le Maroc.
La possible entrée de Rabat au CPS, alors que celle de l’entité sioniste à l’UA ne sera tranchée que lors du prochain sommet prévu au mois de février prochain, constitue une menace potentielle pour la résistance armée du peuple sahraoui contre l’occupation marocaine.
Au vrai, l’erreur originelle semble avoir été commise lorsque les pays membres de l’UA ont accepté l’adhésion du Maroc, royaume colonisateur, dont les actions s’inscrivent en faux des principes fondateurs de l’ex-OUA.
Une fois ce premier dérapage « autorisé » les suivants devenaient possibles de facto, dont celui de l’arrivée de l’entité sioniste à l’antichambre de l’UA, alors qu’elle est d’essence raciste criminelle et terroriste notoire.
Ali Oussi