La première ferme photovoltaïque devrait être opérationnelle en 2023: La griffe Condor
L’Algérie s’engage dans une nouvelle ère énergétique durable. Le programme des énergies renouvelables dans sa version actualisée, consiste à installer une puissance d’origine renouvelable de l’ordre de 22 000 MW à l’horizon 2030 pour le marché national, avec le maintien de l’option de l’exportation comme objectif stratégique.
Et c’est pour s’inscrire dans la démarche du gouvernement et booster le secteur que le groupe Condor a misé sur le développement des énergies renouvelables afin d’apporter des solutions globales et durables aux défis environnementaux. Dès 2013, le groupe privé, leader de l’électroménager et de l’électronique, a lancé la production de panneaux photovoltaïques à Bordj Bou Arreridj.
Son objectif de diversifier ses activités dans les énergies renouvelables, il va l’atteindre, cette année, avec le partenariat opéré avec à la filiale de l’électricien égyptien Elsewedy Electric Algérie.
Une joint-venture – créée selon la règle du 51/49 –de laquelle est née la première ferme photovoltaïque, située dans la wilaya de Biskra et qui devrait être opérationnelle en 2023. Il s’agit là de la première ferme d’un ensemble de 5 dont chacune aura une puissance de 10 MW.
La ferme solaire vendra de l’électricité au Groupe Sonelgaz et le prix sera le plus bas du marché étant donné que le coût de production sera divisé par 3 ou 4, comparativement à celui des centrales thermiques à gaz. C’est dire l’importance du projet que vient de lancer Condor.
A Borj Bou Arreridj, le groupe, connu pour ses produits électroniques, électroménagers et informatiques, avait lancé une division «énergies renouvelables» d’un coût de 10 millions d’euros. Il avait ainsi fabriq
D’une puissance de 280 Watts, il était destiné à la consommation domestique. C’est ainsi que Condor a alimenté des habitations avec des kits d’énergie solaire dans des zones d’ombre de Bordj Bou-Arreridj.
Une première pour des habitants qui n’avaient jamais été alimentés en électricité auparavant. Mais pas seulement, grâce à la technologie du silicium, le groupe Condor a également alimenté de nombreux agriculteurs avec des pompes à eau fonctionnant à l’énergie solaire, en plus de la production de chauffe-eau solaires, de luminaires à LED et de balises solaires. Il a participé à l’électrification rurale et l’éclairage public.
Les enjeux environnementaux locaux et internationaux expliquent le choix de Condor de s’ouvrir au développement durable en investissant dans l’énergie renouvelable.
L’unité de production de Bordj Bou-Arreridj a été d’un grand apport pour le développement économique avec plus d’une centaine de postes d’emploi directs et indirects.
Condor ne compte pas s’arrêter là et elle est déjà sur un autre projet de fourniture d’équipements pour la production de 50 MW pour SKTM, filiale du fournisseur de gaz algérien Sonelgaz. Exemplaire par ses innovations, Condor ne manquera pas de rester un acteur majeur sur le marché de l’énergie solaire.
Hayat Youba