La présidente du CNESE : Accent sur les efforts de l’Algérie pour l’intégration des jeunes
La présidente du Conseil national économique, social et environnemental CNESE, Rabia Kherfi, a valorisé à Malte, lors du Sommet euro-méditerranéen annuel des conseils économiques et sociaux et institutions similaires, les efforts de l’Algérie dans l’intégration des jeunes. L’Algérie, dit-elle, considère sa jeunesse comme un «partenaire à part entière» dans le processus du développement socioéconomique et la prise de décisions, indique un communiqué du Conseil, rendu public aujourd’hui.
La présidente du CNESE a relevé « le climat propice en Algérie, caractérisé par la mise en place de politiques intégrées visant à promouvoir l’entrepreneuriat, y compris la création d’un ministère chargé de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises en 2020, ainsi que l’élaboration d’un nouveau cadre juridique pour la profession libérale en vue de faciliter aux jeunes l’exercice des activités économiques dans les domaines de l’économie de la connaissance, de l’innovation et de la numérisation ».
S’y ajoute «la création de l’Agence nationale de l’auto-entrepreneur ANAE, la création du Fonds national de soutien des start-up, ainsi que d’un réseau d’incubateurs pour les jeunes porteurs de projets dans les universités et à travers tout le territoire national ».
Sur le plan économique, les pouvoirs publics, explique la même responsable, œuvrent constamment à «créer un environnement favorable à l’investissement et à réunir les conditions adéquates pour réaliser une croissance forte et novatrice avec un taux d’emploi élevé ».
Au volet politique, ajoute Mme Kherfi, l’Etat a engagé des mesures « pour renforcer la participation des jeunes à la prise de décisions dont l’abaissement de l’âge légal pour se porter candidat aux élections législatives, de 28 ans à 25 ans en 2021, la création du Conseil supérieur de la jeunesse CSJ en 2022 et de l’Observatoire nationale de la société civile ONSC en tant qu’espaces de jeunes par excellence ».
Égrenant les mesures décidées pour la prise en charge de la frange des jeunes sur le plan social, la présidente du CNESE a, également, insisté sur l’importance du facteur économique pour la promotion des jeunes, en tant que partenaire dans la réalisation du développement ». Notons que les participants à ce Sommet ont salué « les efforts de l’Algérie qualifiés de modèle à suivre en matière de bonnes pratiques inspirantes ».
Aris Mokdad