La propagation du virus de la variole du singe sur le continent africain hors de contrôle
Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, ont mis en garde contre la propagation continue du virus de la variole du singe sur le continent africain, à un rythme qui dépasse la capacité de contrôle des autorités sanitaires, notant qu’il est « devenu hors de contrôle ».
Jean Cassia, directeur général des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, a déclaré hier lors d’un point de presse hebdomadaire sur l’épidémie du virus : « Nous pouvons confirmer aujourd’hui que la variole du singe est hors de contrôle en Afrique. Nous assistons à une augmentation continue du nombre de cas, Cela nous inquiète tous.
Jean Cassia a ajouté : « Le Rwanda a déjà lancé une campagne de vaccination contre le virus, tandis que la République démocratique du Congo, considérée comme l’épicentre de l’épidémie, devrait commencer les opérations de vaccination au début du mois d’octobre prochain ». Les Centres de contrôle et de prévention des maladies ont noté que « 15 des 55 États membres de l’Union africaine ont jusqu’à présent signalé la découverte d’infections par la variole du singe ».
En seulement une semaine, 2 912 nouveaux cas ont été signalés par rapport à la semaine précédente. Le Maroc a également rejoint la liste des pays touchés en enregistrant le premier cas d’infection, ce qui confirme la propagation de la maladie dans les quatre régions du continent africain.
Le mois dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que le virus de la variole du singe est une « urgence sanitaire » mondiale, soit le niveau d’alerte le plus élevé que l’organisation puisse émettre.
Il est utile de noter que le virus de la « variole du singe » peut être transmis par contact et peut entraîner la mort mais dans de rares cas. Les symptômes courants de la maladie sont des éruptions cutanées ou des lésions muqueuses, qui peuvent durer de deux à quatre semaines et s’accompagnent de fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, maux de dos et faiblesse des ganglions lymphatiques.
Farid Haddouche