La RASD réagit au discours de Mohamed VI : « Le roi du Maroc tente de tromper son monde »
Le ministère de la Communication sahraoui a rendu public ce samedi un communiqué en réaction au discours de Mohamed VI. Nous le reproduisons ci-après en intégralité.
Hier soir, le Roi du Maroc nous est apparu dans un nouveau discours qui a été dominé par les effets du scandale de cyber espionnage dans lequel le Maroc était impliqué, dont des pays voisins, des personnalités politiques, judiciaires et médiatiques, voire certains de ses alliés traditionnels, n’ont pas été épargnés, outre ceux qui les ont précédés dans l’utilisation par les Marocains d’armes humaines dans les opérations d’extorsion qu’ils ont menées, contre son quartier et son entourage régional, scandale qu’il a tenté de justifier de diverses manières, même en jouant le rôle de la victime devant la situation d’isolement qui commençait à se dérouler jour après jour, surtout après la normalisation humiliante et la chute honteuse dans les bras de l’occupant sioniste, et ce qu’était devenue la politique expansionniste et hostile du Maroc, contre les espoirs et les aspirations des les peuples de la région dans la sécurité, la stabilité et l’intégration. Parmi eux, ces politiques qui sont devenues l’objet de condamnation et de dénonciation par de nombreux pays, personnalités politiques et organisations de défense des droits de l’homme que le roi du Maroc, dans son discours, a tenté de tromper l’opinion interne qu’il s’agit d’un complot majeur ourdi contre son pays. Ce discours, qui s’est également caractérisé par plus de rejet, d’intransigeance et de secrets pour ne pas céder à la légitimité internationale et à l’incarnation de ses décisions concernant l’octroi au peuple sahraoui de son droit d’exercer sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire, et dans un langage empreint d’arrogance et secrets en rébellion contre les décisions des organes de l’ONU et de l’Union africaine. Le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique ne manque pas de condamner et dans les termes les plus fermes cette intransigeance fondée sur la politique de fuite en avant et d’exposer la région et sa sécurité à plus de tension et d’instabilité à la lumière du retour de la guerre en Le Sahara Occidental, qui est le Maroc, surtout sous le règne de l’actuel Roi Mohammed VI, en est la cause principale. Il a mis de côté les efforts de la communauté internationale pendant plus de trente ans. Le gouvernement sahraoui et le Front populaire de libération de Saguia El Hamra et d’Oued Eddahab à réaffirmer leur adhésion au droit légitime, inaliénable et prescriptif du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, et leur détermination à défendre leurs objectifs nationaux avec tous leur force et quels que soient les sacrifices que cela a nécessités, et de mettre en garde contre les conséquences des situations dangereuses qu’il entraîne. à son niveau et au niveau des pays du Sahel, qui sont aujourd’hui connus de tous. Ce que le Maroc a montré depuis la violation du cessez-le-feu le 13 novembre 2020, de politiques agressives envers notre peuple et notre droit inaliénable à exister, nous met tous en tant que sahraouis, chacun à sa place, devant nos responsabilités historiques, qui le rendent impératif pour nous d’être au niveau d’incarner les dangers de l’étape par laquelle passe la lutte de notre peuple héroïque. Et ce qu’elle requiert pour enraciner et consolider le retour de l’unité nationale et contrecarrer les stratégies et les plans de l’occupation et de ses complots, et se ralliant au pionnier de notre lutte nationale, le Front Populaire de Libération de Saguia el-Hamra et Oued Eddahab. Lutte, fermeté, sacrifice pour pachever la souveraineté de l’État sahraoui.
Le ministre de l’Information, porte-parole officiel du gouvernement