A quelques jours des réunions ministérielles de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) pour évaluer l’impact des baisses de production, le SG de l’Organisation, Mohamed Barkindo a qualifié l’accord d’avril dernier d’action « décisive » afin d’empêcher un effondrement total du marché. « Alors que les conditions du marché continuaient de se détériorer à la fin du premier trimestre de 2020 et au début du second trimestre, il est devenu clair qu’une action urgente était nécessaire.
Les principales parties prenantes du monde entier se sont alignées derrière les pays signataires de la Déclaration de coopération pour soutenir une action proactive, préventive et décisive afin d’empêcher un effondrement total du marché », a déclaré M.Barkindo lors la 133e réunion du Conseil de sa Commission économique (BCE), cité dans un communiqué de l’Opep publié sur son site web. Ainsi, l’Organisation poursuit la préparation de ses réunions ministérielles prévues la semaine prochaine pour suivre l’évolution du marché pétrolier et l’impact de l’accord de baisses de production entrée en vigueur le 1er mai dernier.
Dans ce cadre, le SG de l’Opep a réuni mercredi le 133e Conseil de la Commission économique de l’Organisation (BCE) qui est un groupe de réflexion statutaire économique et technique, a précisé la même source. Cette réunion du Conseil composé du SG de l’Opep en tant que président et de représentants nationaux en tant que membres, intervient quelques jours avant la 179eme réunion ministérielle de la Conférence de l’Opep, et la 11eme réunion ministérielle des pays membres de l’Opep et non membres de l’Organisation.
Dans son discours d’ouverture, il a décrit l’impact de la pandémie de COVID-19 sur l’économie mondiale et le marché pétrolier, ainsi que les décisions prises par l’OPEP et ses partenaires lors des réunions ministérielles de l’Opep et l’Opep + les 9 et 12 avril dernier. Le SG de l’Opep a , dans ce cadre, évoqué les baisses de production des pays Opep et NonOpep en affirmant que « les ajustements de production totalisant 9,7 Mb / j pendant deux mois, suivis de réductions progressives des niveaux d’ajustement sur 22 mois supplémentaires, étaient d’une ampleur et d’une durée sans précédent ». Cette période de 2 ans pour les ajustements de la production a démontré l’engagement total de toutes les parties prenantes à atteindre de nobles objectifs communs, a ajouté M . Barkindo.
F.Z/ dépêches