L’accusant d’avoir bombardé sa résidence: Laurent Gbagbo enfonce Sarkozy
Le nom de l’ancien président français, Nicolas Sarkozy, dont les déboires avec la justice n’en finissent pas, restera à jamais lié au désordre au chaos de certains pays.
Responsable N°1 dans la destruction de la Syrie, de la Libye et l’assassinat de son ancien homme fort, le Colonel el Kadhafi, Nicolas Sarkozy, est également « responsable » de l’arrestation en 2011, de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo. Ce dernier l’accuse ouvertement d’avoir bombardé sa résidence.
« C’est lui qui a bombardé la résidence présidentielle de Côte d’Ivoire. Il a envoyé des chars américains et français pour encercler (ma résidence) pour me capturer comme un malfrat », a en effet dénoncé Laurent Gbagbo dans une interview à France 24.
« A partir du 31 mars jusqu’au 11 avril, bombarder une maison où se trouve un chef d’Etat, je me suis demandé au fond, que vient faire la France dans une affaire de contestation électorale en Côte d’Ivoire », conclut-il sur ce sujet.
Il a également pointé d’un doigt accusateur l’ancien chef d’Etat Français pour l’avoir, dit-il, envoyé devant la Cour Pénale Internationale.
Pour rappel, la crise post-électorale de 2011 avait opposé les partisans de Laurent Gbagbo, alors président de la République de la Côte d’Ivoire, au camp d’Alassane Ouattara, qui revendiquait la victoire présidentielle.
Selon la chronologie des faits, le camp Ouattara a bénéficié de l’aide de la force française dépêché sous l’égide de Sarkozy, pour enfin arrêter Laurent Gbagbo.
Accusé de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, Gbagbo a été traîné devant la Cour Pénale Internationale (CPI). Fait prisonnier à la Haye, le Woody Mama a été incarcéré pendant 10 ans avant d’être acquitté par la CPI, après un combat judiciaire très atypique.
Dj. Am