L’AFP s’improvise porte-parole du MAK : L’antienne colonialiste recyclée à la sauce macro-zemmouriste
L’important et très inquiétant coup de filet opéré hier par la DGSN contre un groupe terroriste n’a pas laissé de faire réagir un certain Aksel Ameziane. Celui-ci a bien le droit de se faire passer pour porte-parole d’un gouvernement-fantôme, pompeusement dénommé Anavad. Il a tous les droits à l’ombre de la patrie de la liberté, y compris celui de se prendre pour le bouffon attitré de l’empereur Ferhat 1er.
On en aurait juste rigolé un bon coup. Oui, on l’aurait fait, n’était le caractère critique des menaces imminentes auxquelles nous sommes appelés à faire face. Le MAK de Ferhat Mehenni, de même que Rashad, sont des mouvements terroristes et criminels. Les preuves ne manquent pas pour étayer ces accusations et ce constat. Comme mentionné ici-même depuis plusieurs semaines, les activistes du MAK se meuvent en France comme un poisson dans l’eau.
Ils disposent de nombreux réseaux versé dans la collecte d’argent et l’achat d’armements en vue de leur acheminement ver l’Algérie. Le dangereux réseau démantelé ce mercredi n’est que la face émergée d’un immense iceberg. Les incendies criminels qui avaient tout récemment endeuillé le pays ont mis à nue le pouvoir de nuisance de ce dangereux groupe. La barbarie avec laquelle un jeune innocent, Djamel Bensmaïl, avait été lynché et torturé à mort, dénote le suprématisme, la haine raciale et les capacités de nuisance des éléments les plus radicaux et les plus xénophobes du MAK.
Le chanteur Amirouche, menacé de mort par la garde prétorienne de Ferhat Mehenni, dans l’entretien accordé à La Patrie News, avait comparé ces dangereux terroristes aux criminels sanguinaires du GIA. Ce n’est pas peu dire. D’autant que le MAK reçoit désormais de substantielles aides de la part du Maroc et de l’entité sioniste, où Ferhat Mehenni s’était déjà rendu. Des camps d’entrainement ont même été installés au royaume chérifien au profit de ces terroristes MAKistes.
La menace est tout aussi grande qu’imminente. Or, l’auguste AFP, l’agence de presse hexaonale, ne trouve rien d’autre à faire que de donner la parole à numéro deux des chefs de ces terroristes. Pareille acte relève de l’agression caractérisée. Agression qui, au reste, n’est pas sans rappeler l’odieux « kitukisme » de la décennie 1990.
De dangereux terroristes, au nom de la démocratie et de la liberté d’expression, pouvaient revendiquer les horribles massacres des femmes, enfants et civiles algériens. Ils le faisaient vertement à partir du sol européen tant que nous étions les seuls à mourir. Nos vies à nous ne pèsent rien du tout devant leur haine farouche d’avoir perdu le paradis algérien. Le douloureux retour de flamme, annoncé sous cette plume depuis forces années, ne se cristallise pas seulement dans les attaques contre le Bataclan ou encore Charlie Hebdo.
La France officielle, qui en est à l’ère, et l’heure, de se demander, si nous étions bien une nation avant son « œuvre génocidaire » de 1830, ferait bien de réviser ses anciennes antiennes basée sur le « diviser pour régner ». L’arabe fainéant et sale, le kabyle intelligent et travailleur… le MAK emprunte ces racistes éléments de langage à l’héritage vicié, et vicieux, de la France coloniale.
Le MAK est une organisation terroriste, violente, raciste et suprématiste. Que la France daigne lui prêter asile, protection, assistance et porte-voix, est une affaire qui la regarde pour les raisons historiques évoquées plus loin. Or, si nous avons les moyens de nous défendre face à ces dangers, que personne ne vienne se plaindre lorsque l’inéluctable retour de manivelle va retomber sur la gueule de certains…
Mohamed Abdoun