L’Algérie n’est « redevable » à aucune entreprise étrangère réalisatrice de projets
Le ministère des Finances, a honoré les instructions du président Abdelmadjid Tebboune qui présidait le dimanche 04 avril, la réunion du Conseil des ministres, ayant ordonné le règlement de toutes les créances relatives aux travaux réalisés «dans le cadre des engagements contractuels de l’Etat en évitant tout engagement supplémentaire en cette conjoncture ».
En effet, nous apprenons ce mercredi 02 juin, de sources sûres, que l’Algérie « n’est plus redevable à aucune entreprise étrangère réalisatrice de projets dans notre pays quel que soit son domaine d’intervention hormis quelques dossiers portant réévaluations (des coûts initiaux) de quelques projets ». « Ces requêtes sont au niveau des services du Premier ministère pour étude », précise-ton de même source.
Ce n’est pas le seul « point fort » du département des Finances qui a également entamé ces derniers temps, la mise en œuvre de sa politique de modernisation en optant pour la numérisation de ses services et de ses outils de communication, qu’il concrétise de manière soutenue et progressive.
Des avancées ont été, en effet, enregistrées dans la numérisation et la simplification des procédures au niveau de plusieurs institutions sous tutelle du ministère des Finances dans le cadre de l’amélioration du service public. Ces évolutions ont touché le département ministériel ainsi que les secteurs des impôts, du Trésor public, du cadastre et des douanes.
Dans le cadre de la simplification des procédures et de la lutte contre la bureaucratie, le ministère des Finances a procédé à la création d’un nouveau portail web pour le ministère, offrant de nouveaux services aux citoyens, notamment celui du dépôt des requêtes en ligne. Les réponses parviennent au citoyen dans un délai de 3 jours a précisé, à cet effet, le ministère des Finances dans son rapport d’activités pour l’année écoulée.
Par ailleurs, l’administration fiscale a mis en ligne une batterie d’environ 43 imprimés téléchargeables dont neuf pour les déclarations relatives à l’IBS, IRG, IFU, TAP, TVA et la taxe foncière.
S’agissant de l’administration du cadastre, il a été procédé, selon le même document, à la création de deux espaces sur le portail web, le premier destiné au grand public offrant la possibilité de faire une demande d’extrait de plan ou une demande de documents archives, le deuxième dédié aux professionnels. 13 documents téléchargeables ont été également mis en ligne.
Des efforts ont été également déployés par les secteurs de la Communication et celui de l’Industrie pharmaceutique, notamment dans le traitement des contraintes imposées par la pandémie du nouveau Coronavirus (Covid-19).
« Tous les ateliers et les actions entreprises jusqu’à ce jour s’inscrivent dans le cadre d’un plan d’action mis en place en concertation avec tous les acteurs et les professionnels du secteur », affirmait dernièrement Ammar Belhimer ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement.
Pour l’Industrie pharmaceutique, disons sans exagération aucune, que le secteur est actuellement l’un des plus performants en Algérie.
Ainsi, retenons que 320 médicaments locaux en attente d’enregistrement depuis plusieurs années au niveau de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (ANPP) ont été commercialisés en 2020, à la faveur des instructions de Lotfi Benbahmed, de simplifier les demandes d’enregistrement des médicaments.
Aussi, les mesures de signature des quittances de paiement des droits d’enregistrement ont été simplifiées, ce qui a permis d’amener le délai de délivrance de ces documents à 48 h au lieu de 12 à 18 mois précédemment.
Dans le cadre de la numérisation, une collaboration est établie avec l’Institut national de l’informatique (INI) pour la numérisation des mesures de délivrance des programmes d’importation et mesures d’enregistrement et de validation outre le suivi et le contrôle des stocks de médicaments. Une véritable mutation.