L’Algérie officiellement incluse dans la licence des médicaments à base de Dolutégravir : La facture des importations sensiblement réduite
L’inclusion de l’Algérie dans la licence médicaments à base de Dolutégravir (DTG) permettra de “réduire” la facture des traitements antirétroviraux (ARV) de 20 %, a indiqué le représentant du ministère de la Santé, Djamel Fourar à l’occasion de l’inclusion officielle de notre pays dans la licence médicaments à base de DTG.
Cette annonce , du reste très importante, a été faite par le représentant de l’Onusida à Alger, Adel Zeddam, lors d’une rencontre tenue au siège de l’Onusida en Algérie, en présence du représentant du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Dr Djamal Fourar, du Coordonnateur Résident du Système des Nations-Unies en Algérie, Eric Overvest, ainsi que du président de l’association AIDS Algérie, Othmane Bourouba.
Ont été associés à la rencontre par visioconférence les représentants de l’entreprise pharmaceutique internationale spécialisée dans le développement du traitement du VIH Sida “ViiV Healthcare“, de l’organisation internationale de santé publique “Medicines Patent Pool” (MPP), du corps médical et d’associations de malades algériens.
L’Algérie rejoint ainsi la liste des 94 pays à “faibles revenus et intermédiaires” inclus dans la licence conclue entre MPP et ViiV Health pour la fabrication de médicaments abordables et de qualité” au profit des personnes vivant avec le VIH Sida (PVVIH), dont le nombre était de l’ordre de 22.000 en Algérie fin 2019, dont 9500 femmes et plus de 800 enfants de moins de 15 ans.
Ferhat Zafane