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Largement débordé par l’offensive sahraouie : Le Maroc commet un grossier faux devant l’ONU
La descente en enfer de la diplomatie marocaine concernant la question sahraouie, construite sur les mensonges, la corruption et le chantage, vient carrément de toucher le summum de l’ignominie et de la manipulation déployée à grande échelle. Carrément planétaire. Il s’est en effet permis de donner lecture d’un faux document, qualifié de « confidentiel », et rédigé au nom de 37 Etats qui, prétend-il effrontément, soutiendrait la prétendue marocanité du Sahara Occidental. Ce grossier mensonge, dont l’extrême gravité ne saurait échapper à personne, constitue par ailleurs une inqualifiable atteinte aux US et coutumes en matière de diplomatie. Ces pays fantomatiques dont parle Rabat dans son pathétique document n’existent en effet pas. Ceux qui ont soutenu l’illégale démarche du Maroc se comptent en effet sur les doigts d’une seule main. Même pour l’Espagne, et la trahison de Pedro Sanchez, en effet, le débat n’est pas (totalement) tranché. Des surprises sont à attendre pour les trous prochains jours. Bref, le document, présenté comme « commun » est rédigé par le Maroc, et lui seul. Plus grave encore. Cette rédaction et cette diffusion donne l’air de ne pas avoir reçu l’aval des pays que le Makhzen embarque dans sa « galère ». Cette déclaration, que l’ambassadeur des Émirats arabes unis (EAU) à Genève a lue aujourd’hui lors d’une réunion du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, est rédigée par les autorités marocaines au nom de ces 37 pays. Et ce sont les services de Yacine Mansouri, le DGED marocain qui reconnait cette grossière mystification. Cela arrive au moment où le chef d’état-major de l’armée marocaine, Belkeir Al Farouk, se trouve en en visite en Palestine occupée. Il a été accueilli ce mardi par son homologue sioniste Aviv Kohavi lors d’une cérémonie officielle. Avec cela, le scandale sexuel e l’ « ambassadeur » de l’entité au Maroc, David Govrin, est loin, bien loin, de son épilogue. D’ici-là, continuons de suivre, et comptons les points…
Ali Oussi