L’armée d’occupation sioniste autorise l’usage de balles réelles contre les civiles, même en l’absence de menaces directes : Permis de tuer !
Encouragée par son impunité internationale, non sans la tacite complicité de l’ONU, l’entité sioniste pousse régulièrement le bouchon plus loin dans son action génocidaire à l’endroit du peuple palestinien. L’armée d’occupation sioniste, en effet, autorise désormais « officiellement » ses troupes à tirer à balles réelles sur les Palestiniens qui lanceraient des pierres ou des bombes incendiaires, même s’ils ne représentent pas une menace immédiate. Cette autorisation rendue officielle, avait déjà cours officieusement depuis belle lurette. En effet, on ne compte plus le nombre de cas de Palestiniens abattus de sang froid, vidéos à l’appui, sans que les assassins ne fassent l’objet de la moindre mesure disciplinaire de la part de leur hiérarchie. Le journal Le Monde, qui fait état de cette morbide escalade, précise dans un article daté de ce jeudi, que « jusqu’ici, l’armée n’autorisait officiellement l’utilisation de la force létale que pour prévenir une attaque imminente. Mais avec cette nouvelle procédure, les soldats pourraient tirer et “neutraliser” un civil palestinien qui mettrait la vie de civils israéliens en danger du seul fait de sa présence dans la “zone de combat”». Cette mesure ne concerne en revanche pas les civils israéliens tels les colons qui jetteraient des pierres car ces derniers «bénéficient de la protection du système judiciaire civil, alors que c’est le régime militaire qui s’applique aux Palestiniens de Cisjordanie». Le premier ministre de l’Autorité palestinienne, Mohammad Shtayyeh a qualifié ces nouvelles règles de «politique d’exécution», appelant à l’intervention urgente de la communauté internationale. Pour l’organisation israélienne de défense des droits humains B’Tselem (classée « terroriste » par l’entité sionisme), cette nouvelle règle ne changera pas grand chose sur le terrain étant donné que les soldats sionistes étaient déjà tacitement autorisés à faire usage de balles réelles, sans conséquence pour eux. Cette nouvelle procédure ne constitue donc pas, selon B’Tselem, un changement, mais «plutôt une transposition de la réalité sur le terrain». «Dans les faits, la situation est déjà catastrophique : nous documentons continuellement des cas de civils tués, même des enfants, alors qu’ils ne constituaient aucun danger», dénonce Yael Stein, directrice de recherche de l’ONG, citée par Le Monde. Cette formalisation de l’arbitraire et de l’apartheid annonce sans aucun doute une criminelle escalade dans la répression de la résistance palestinienne à l’occupation néonazie. La visite de Mahmoud Abbas au domicile de Benny Gantz, ministre de la « défonce » sioniste et bourreau attitré du peuple palestinien, représente à coup sûr une caution de la part de l’Autorité aux crimes sionistes à venir. Cette visite, en effet, intervient sur fond de renforcement de la coopération sécuritaire entre l’Autorité et l’occupant sioniste. Elle s’accompagne aussi d’une farouche répression et traque des résistants de la part des policiers d’Abou Mazen. Au reste, les factions palestiniennes, toutes tendances confondues, ont été nombreuses à dénoncer fermement cette « amitié » entre l’artisan du massacre de Ghaza et le président de l’Autorité palestinienne.
Ali Oussi