L’armée marocaine lorgne vers les migrants subsahariens pour gonfler ses rangs
Décidément les Marocains ne reculent devant rien, dans leur thèse expansionniste au Sahara Occidental. Face à une armée sahraouie déterminée et mieux organisée, tous les calculs de l’état-major des FAR (Armée marocaine) ont été faussés. Suite à quoi, l’on envisage le recrutement tout simplement de migrants subsahariens.
En effet, embourbée dans le conflit d’El Guerguarat au sud-ouest du Sahara Occidental, l’armée marocaine envisage de recruter des migrants subsahariens pour gonfler ses rangs, rapporte le journal «El Espanol», citant une source marocaine.
Le Maroc envisage, à cet effet, de changer un dispositif de loi pour pouvoir naturaliser des migrants subsahariens pour renforcer son armée de terre dans le sillage des développements survenus à El Guerguarat.
L’amendement de cette loi permettra d’élargir le recrutement aux résidents originaires d’Afrique subsaharienne», confie la même source au journal qui juge cette démarche de « très logique» au vu de la situation à El Guerguarat où des affrontements militaires entre l’armée sahraouie et les forces marocaines se poursuivent le long du mur marocain.
L’armée de terre marocaine compte 175.000 militaires actifs et 150.000 de réserve. Un nombre important des troupes marocaines sont déployés le long du mur de sable, selon le journal espagnol qui rappelle que le manque de soldats enregistré dans cette armée a été mis en évidence en 2018, lorsque le Maroc s’est retiré de la coalition arabe, dirigée par l’Arabie saoudite intervenant au Yémen.
La décision est motivée par les tensions accrues au Sahara occidental occupé. La même source fait état de l’augmentation des dépenses militaires du Maroc qui ont progressé de 50% ces dix dernières années.