Le Conseil de la nation condamne les propos de la vice-présidente du Sénat français sur l’Algérie
Le bureau du Conseil de la nation a condamné l’appel de la vice-présidente du Sénat français, Laurence Rossignol. Sur RFI, cette dernière a estimé, mardi dernier, que son pays devait « aider » le Hirak en Algérie.
La France « ne peut pas rester indifférente à ce qu’il se passe en Algérie », a déclaré la vice-présidente estampillée parti socialise. Autrement dit, elle appartient à la famille politique de l’ancien président François Hollande.
Pour le bureau de la chambre haute du parlement algérien, la sénatrice française souffre d’une absence de logique. « Cette ingérence n’est qu’un épisode d’une mauvaise comédie à la réalisation misérable », a asséné un communiqué du Sénat algérien.
Le bureau du Conseil de la nation a accusé Laurence Rossignol de nostalgie au colonialisme et aux comportements de ces prédécesseurs destructeurs socialistes « comme Guy Mollet et Robert Lacoste ».
« Ces stratagèmes ont été vaincus par les sacrifices et les exploits du peuple algérien », a rappelé le communiqué. Et d’ajouter, « cette sénatrice pense que s’ingérer dans les affaires intérieures algériennes la concerne ».
Enfin, le Conseil de la nation a signifié à l’adresse de la vice-présidente du Sénat français que l’Algérie nouvelle, sous la présidence de Abdelmadjid Tebboune, ne sera soumise à « aucun marchandage, ni chantage ».
Skander Boutaiba